« Page:Revue philosophique de la France et de l’étranger, tome I, 1876.djvu/86 » : différence entre les versions
m fix https://bugzilla.wikimedia.org/show_bug.cgi?id=26028 comment 15 |
|||
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page corrigée | |
En-tête (noinclude) : | En-tête (noinclude) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
{{numérotation|REVUE PHILOSOPHIQUE|78}} |
|||
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 5 : | Ligne 5 : | ||
toutefois n’agissant que par les modifications physiques qu’il détermine. |
toutefois n’agissant que par les modifications physiques qu’il détermine. |
||
Nous croyons utile d’indiquer les pages que M. Despine a consacrées à |
Nous croyons utile d’indiquer les pages que M. Despine a consacrées à |
||
la théorie et aux |
la théorie et aux effets de l’émotion, et ceux où il raconte les essais de |
||
traitement moral qui ont été tentés chez les criminels (v. p. 928 et sq.). |
traitement moral qui ont été tentés chez les criminels (v. p. 928 et sq.). |
||
Telles |
Telles sont les idées principales que contient l’ouvrage de M. Despine. Dans sa préface il nous avertit qu’il n’a pu suivre les anciens errements sur la psychologie et sur la folie, qu’il a voulu faire autrement, |
||
et qu’il a cru mieux faire. Le reproche que nous lui ferons, c’est de |
et qu’il a cru mieux faire. Le reproche que nous lui ferons, c’est de |
||
considérer trop souvent comme des découvertes qui lui sont propres |
considérer trop souvent comme des découvertes qui lui sont propres |
||
Ligne 15 : | Ligne 15 : | ||
forme très-souvent contestable. |
forme très-souvent contestable. |
||
Il y a beaucoup de faits dans ce livre; c’est malheureusement la partie |
Il y a beaucoup de faits dans ce livre ; c’est malheureusement la partie |
||
qui ne peut s’analyser, bien qu’elle soit la plus importante dans un ouvrage psychologique; surtout quand on veut faire, comme M. Despine, de |
qui ne peut s’analyser, bien qu’elle soit la plus importante dans un ouvrage psychologique ; surtout quand on veut faire, comme M. Despine, de |
||
la psychologie une science d’observation pratique et étrangère à toute |
la psychologie une science d’observation pratique et étrangère à toute |
||
métaphysique. |
métaphysique. |
||
Th. Ribot. |
{{d|{{sc|Th. Ribot.}}|2}} |
||
II |
|||
{{—}} |
|||
⚫ | |||
⚫ | |||
⚫ | |||
⚫ | |||
formes nécessaires de la pensée, dérivés du principe de contradiction), |
formes nécessaires de la pensée, dérivés du principe de contradiction), |
||
par Schmitz-Dumont. Leipzig, 1875, 84 p. — Cet opuscule constitue la |
par Schmitz-Dumont. Leipzig, 1875, 84 p. — Cet opuscule constitue la |
||
première partie — la seule publiée — d’une philosophie des sciences. |
première partie — la seule publiée — d’une philosophie des sciences. |
||
L’auteur appuie sa déduction sur la métaphysique, la logique et les mathématiques exclusivement. Il rejette les explications tirées de la physiologie. |
|||
Toutes les théories émises jusqu’à nos jours sur le temps et l’espace |
Toutes les théories émises jusqu’à nos jours sur le temps et l’espace |
||
sont réduites par lui à trois : 1 |
sont réduites par lui à trois : 1° le temps et l’espace sont des formes |
||
subjectives de l’intuition; 2° le temps et l’espace sont des formes de |
subjectives de l’intuition ; 2° le temps et l’espace sont des formes de |
||
notre intuition, mais il existe en même temps un monde réel qui nous |
notre intuition, mais il existe en même temps un monde réel qui nous |
||
est donné sous ces deux formes; 3° le temps et l’espace sont des |
est donné sous ces deux formes ; 3° le temps et l’espace sont des |
||
données empiriques qui peuvent être toutes différentes dans un autre |
données empiriques qui peuvent être toutes différentes dans un autre |
||
monde. |
monde. |
||
L’auteur, au contraire, croit pouvoir déduire ces notions du principe |
L’auteur, au contraire, croit pouvoir déduire ces notions du principe |