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« Comprend-on, s’écriait la fée, qu’Yvonne s’est enfuie, qu’elle nous a lâchement abandonnés après tout ce que nous avons fait pour elle ! Nous l’avons élevée comme notre fille ou plutôt comme une princesse, car rien ne lui a manqué. Oh ! rencontrer autant d’ingratitude chez une créature aussi jeune, c’est à désespérer du monde entier. Petite vipère ! ajoutait-elle, si je te repince, je te ferai cuire toute vivante ! » |
« Comprend-on, s’écriait la fée, qu’Yvonne s’est enfuie, qu’elle nous a lâchement abandonnés après tout ce que nous avons fait pour elle ! Nous l’avons élevée comme notre fille ou plutôt comme une princesse, car rien ne lui a manqué. Oh ! rencontrer autant d’ingratitude chez une créature aussi jeune, c’est à désespérer du monde entier. Petite vipère ! ajoutait-elle, si je te repince, je te ferai cuire toute vivante ! » |
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— Et moi, je te croquerai ! ajouta l’ogre, en se léchant les moustaches. |
— Et moi, je te croquerai ! ajouta l’ogre, en se léchant les moustaches. |
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Le magicien, peu sensible aux apostrophes de ce genre, ne s’en émut pas. Il alla s’habiller, prit ses bottes de sept lieues, et se mit à la recherche de la fugitive. |
Le magicien, peu sensible aux apostrophes de ce genre, ne s’en émut pas. Il alla s’habiller, prit ses bottes de sept lieues, et se mit à la recherche de la fugitive. |
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L’ogresse, remise un peu de son émotion, s’enquit de la route suivie par Yvonne et apprit, par des pâtres, qu’elle était ac |
L’ogresse, remise un peu de son émotion, s’enquit de la route suivie par Yvonne et apprit, par des pâtres, qu’elle était {{tiret|ac|compagnée}} |