« Consuelo/Chapitre LXIX » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Page créée avec « <div class="text"> {{ChapitreNav | George Sand | Consuelo | Chapitre LXIX | Chapitre LXVIII | | [[Consuelo/Chapitre... »
 
+ match
Ligne 10 :
 
 
==__MATCH__:[[Page:Sand - Consuelo - 1856 - tome 2.djvu/310]]==
 
{{t3|LXIX.}}
 
Haydn n’eut jamais lieu de regretter ce voyage et les souffrances qu’il avait combattues ; car il y prit les meilleures leçons d’italien, et même les meilleures notions de musique qu’il eût encore eues dans sa vie. Durant les longues haltes qu’ils firent dans les beaux jours, sous les solitaires ombrages du Boehmerwald, nos jeunes artistes se révélèrent l’un à l’autre tout ce qu’ils possédaient d’intelligence et de génie. Quoique Joseph Haydn eût une belle voix et sût en tirer grand parti comme choriste, quoiqu’il jouât agréablement du violon et de plusieurs instruments, il comprit bientôt, en écoutant chanter Consuelo, qu’elle lui était infiniment supérieure comme virtuose, et qu’elle eût pu faire de lui un chanteur habile sans l’aide du Porpora. Mais l’ambition et les facultés de Haydn ne se bornaient pas à cette branche de l’art ; et Consuelo, en le voyant si peu avancé dans la pratique, tandis qu’en théorie il exprimait des idées si élevées et si saines, lui dit un jour en souriant :