« Lettres sur les hommes d’État de France/04 » : différence entre les versions
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Par une pluvieuse matinée du mois de septembre de
Ce jeune homme était M. William Weslesley Pole, second secrétaire de
Sélim III régnait alors.
Le général Sébastiani se présentait à Constantinople au milieu de circonstances assez difficiles. Là, comme partout,
La présence du général Sébastiani à Constantinople
Le premier soin de M. Sébastiani fut de brouiller la Porte avec la Russie, et il fit alors avec succès ce que depuis le général Guilleminot tenta de faire sous le ministère de M. Sébastiani. Il employa tous les moyens de séduction et toutes les promesses pour obtenir la destitution des princes Ypsilanti et Morusi, vaïvodes de Valachie et de Moldavie, qui étaient tous deux dévoués à la Russie. Il livra à la Porte des preuves flagrantes de leur infidélité, montra la part que
A la première nouvelle de la destitution des princes de Valachie et de Moldavie, il ordonna au général Michelson
Le général Sébastiani devint dès lors
On célébrait ce jour-là à Constantinople et tout le long du rivage de
Ils trouvèrent Constantinople dans la plus grande confusion : Sélim était entouré de femmes et
Dans ce peu
Bientôt sur les deux rives, on vit
Tant que dura le règne de Sélim, le général Sébastiani continua à jouir de quelque crédit à Constantinople, en annonçant chaque jour que
Le général Sébastiani revint de cette ambassade de Constantinople la poitrine couverte
Quant aux talens diplomatiques du général Sébastiani, Napoléon en fut si frappé,
Je
Dans
Après la bataille de Talaveyra, le 4e corps, commandé par le général Sébastiani, eut ordre de revenir sur ses pas, et de contraindre les Espagnols à se rejeter dans les montagnes de Tolède. Le 10 août, le général Sébastiani, surmontant son dégoût pour les reconnaissances,
Dans son rapport au ministre, M. Sébastiani dit emphatiquement que tout est culbuté et détruit,
Le fait, le fait exact est que Vénégas, ayant lâchement cédé pied,
Ce
« Sire, je me vois de nouveau dans
La fin de cette lettre est très curieuse, et contient le duplicata de celle que le ministre de la guerre avait écrite au malheureux général Sébastiani. Cette lettre porte la même date que celle que je viens de citer.
«
Dans un rapport à
De telles contradictions achevèrent
Jourdan, blessé au vif du ton de la lettre, signifia la volonté de
La lettre du général Sébastiani est moins assurée et plus modeste. Poussé dans ses derniers retranchemens, il écrit en date du 19 septembre,
Ces lettres furent envoyées à
Voilà comme se termina cette plaisante histoire. Le général Sébastiani ne continua pas moins de commander le quatrième corps, de remporter des victoires dont les rapports ne furent ni plus exacts ni moins pompeux, et
Cette affaire
Ce titre de duc resta cependant au général Sébastiani
Pendant ce court règne du général Sébastiani à Grenade, il lui arriva un jour de pousser avec ses dragons une reconnaissance
La restauration trouva donc M. Sébastiani simple comte de
Quelque temps après, M. Sébastiani remonta à la tribune pour appuyer la pétition de quelques anciens soldats de la garde qui avaient servi sous ses ordres en Espagne, et qui réclamaient leur solde arriérée ; mais cette fois, ce fut avec
Le général Foy venait ainsi presque sans cesse, avec sa fougue et sa verve entraînante, au secours du général Sébastiani, dont la parole flasque et froide était souvent écrasée par les violentes apostrophes du côté droit. Toutefois il faut rendre justice au général Sébastiani ; ses motions furent presque toujours dictées par un esprit de droiture et de justice, et
Ces paroles ne sont pas celles
M. Sébastiani ne fut pas réélu en 1824, et il ne rentra dans la chambre que vers le commencement de
Il est inutile de vous dire, monsieur, que, pour arriver là, le général Sébastiani ne se compromit pas avec la populace des trois jours, que les honneurs vinrent trouver son mérite, et
Trois grands évènemens signalèrent le passage de M. Sébastiani au ministère des affaires étrangères. La révolution de la Belgique,
Il existe en France une classe
Dans une de ces mémorables séances, M. Sébastiani dut subir des reproches tout semblables à ceux
Le général Lamarque bouillonnait sur son banc. Plusieurs fois il avait interrompu le ministre par ses cris. Le discours de M. Sébastiani
« Après avoir sacrifié
«
Lamarque se demanda ensuite quelles places fortes seraient démolies, et il fut amené à cette conclusion que ce seraient les nôtres. «
« Enfin il termina en ces termes :
« Ils doivent périr les Français du Nord ! et comment pourront-ils résister,
Ce fut, je crois, à
Dans ces dernières paroles, Lamarque avait fait allusion à une phrase bien malheureuse de M. Sébastiani qui avait dit à la tribune, que la Pologne était destinée à périr. M. Sébastiani eut souvent ainsi le malheur de se compromettre par des paroles qui exprimaient trop bien sa pensée, et
M. Sébastiani prononça aussi, le jour où il annonça à la chambre la prise de la capitale de la Pologne par les Russes, ces mots devenus fameux : « Maintenant,
Je vous citais tout-à-
Vous
Un dernier mot sur les actes de ce curieux ministère. Vous avez entendu parler, monsieur, des réclamations que les États-Unis
Quelque temps après cette dernière négociation, M. Sébastiani, frappé
Sully rapporte, dans ses Mémoires, que son maître Henri IV l’ayant envoyé à Londres pour travailler avec Jacques Ier contre la maison
Il paraît certain (et les affirmations
On a beaucoup et long-temps parlé de
Guilleragues, successeur de Nointel dans
Plus tard, M. de Fériol, le protecteur de la belle Aïssé, fut obligé de lutter avec les chiaoux, qui voulaient lui arracher son épée
De pareilles scènes se renouvelèrent souvent depuis, et M. Ruffin, envoyé du Directoire, eut peine à sauver sa vie, et passa toute la campagne
La défense de Constantinople en 1806 est un fait plus brillant et plus décisif sans doute ; mais
Casimir Périer, très habile banquier, mais ignorant ministre et surtout très mauvais géographe, ne savait pas précisément où se trouvait le port
Le rôle brillant que joua M. Sébastiani dans cette affaire ne se borne pas aux conseils
Il y a peu de mois, on vit revenir à paris le général Sébastiani. A peine ses amis le reconnurent, tant la cruelle maladie, qui
En attendant, on
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