« Page:Hugo - Les Misérables Tome III (1890).djvu/74 » : différence entre les versions
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page validée | |
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 5 : | Ligne 5 : | ||
<br /> |
<br /> |
||
Lorsque M. Gillenormand habitait la rue Servandoni, il |
Lorsque M. Gillenormand habitait la rue Servandoni, il |
||
hantait plusieurs salons très bons et très nobles. Quoique |
|||
bourgeois, M. Gillenormand était reçu. Comme il avait deux |
|||
fois de l’esprit, d’abord l’esprit qu’il avait, ensuite l’esprit |
|||
qu’on lui prêtait, on le recherchait même, et on le fêtait. Il |
|||
n’allait nulle part qu’à la condition d’y dominer. Il est des |
|||
gens qui veulent à tout prix l’influence et qu’on s’occupe |
|||
d’eux ; là où ils ne peuvent être oracles, ils se font loustics. |