« La Science et le réalisme naïf » : différence entre les versions

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==__MATCH__:[[Page:Revue de métaphysique et de morale, année 16, numéro 6, 1908.djvu/163]]==
{{t2|LA SCIENCE ET LE REALISME NAIF}}
 
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condensés assez malaisés à suivre. Mais ce n’est qu’à grand
peine que nous dépouillons nos actes de perception de ce qu’y
apportent la mémoire et le raisonnement inconscients, pour parvenir,
==[[Page:Revue de métaphysique et de morale, année 16, numéro 6, 1908.djvu/164]]==
parvenir,
avec M. Bergson, jusqu’aux «données immédiates de la
conscience», très différentes, il faut l’avouer, de ce que nous
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formulera d’abord, en toute clarté et précision, une restriction
importante : il niera que la couleur rouge persiste réellement dans
la table quand nous détournons les yeux. Le phénomène que
==[[Page:Revue de métaphysique et de morale, année 16, numéro 6, 1908.djvu/165]]==
nous détournons les yeux. Le phénomène que
nous appelons couleur rouge, dira-t-il, est en dehors de nous
une ondulation de l’éther d’une certaine amplitude; en elle-même
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implicitement postulée, qui nous semble être au fond de cette
affirmation, que la science n’a pas pour base le réalisme naïf
et qu’elle peut même aisément être dégagée de toute supposition
==[[Page:Revue de métaphysique et de morale, année 16, numéro 6, 1908.djvu/166]]==
être dégagée de toute supposition
sur la nature de la réalité.
 
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commun; alors que le microbe en question est certainement ignoré
par une grande partie de l’humanité, et que la plupart de ceux qui
croient à son existence ne le font que sur la foi des savants.
==[[Page:Revue de métaphysique et de morale, année 16, numéro 6, 1908.djvu/167]]==
sur la foi des savants.
 
On pourrait, à la vérité, objecter que tel animal rare, comme
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Mais peut être verrons-nous mieux encore la nature des objets
de cette catégorie, en nous adressant à certains d’entre ceux
que nous
que nous connaissons à la fois par la sensation directe et par
==[[Page:Revue de métaphysique et de morale, année 16, numéro 6, 1908.djvu/168]]==
que nous connaissons à la fois par la sensation directe et par
l’observation scientifique. Descartes déjà remarque que nous
avons «deux idées du soleil toutes diverses»; l’une qui «tire son
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A certains égards la réalité qu’elle leur attribue est même supérieure
à celle que le sens commun suppose aux objets crées par
lui. En effet, le caractère distinctif de ces derniers, la perdurabilité,
==[[Page:Revue de métaphysique et de morale, année 16, numéro 6, 1908.djvu/169]]==
perdurabilité,
se trouve ici intensifié. Tous les objets du monde extérieur
que nous connaissons se modifient dans le temps et par l’action
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que je désigne précisément par ce terme file de soldats; et si
cent hommes sont placés ensemble, sans ordre particulier, ils
me donneront la sensation d'un attroupement, d’une foule, sensationsattrou
==[[Page:Revue de métaphysique et de morale, année 16, numéro 6, 1908.djvu/170]]==
pement, d’une foule, sensations
qui, plus évidemment encore que celle de la file, sont
simples. — Comment suis-je arrivé à des considérations de quantité?
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déclare que deux lumières de couleur différente ne se distinguent
que par la longueur d’onde laquelle est, incontestablement, un
concept purement quantitatif; et finit même par réduire à des
==[[Page:Revue de métaphysique et de morale, année 16, numéro 6, 1908.djvu/171]]==
et finit même par réduire à des
considérations de quantité des distinctions aussi fondamentales
que celles existant entre l’électricité et la lumière.
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cette variation dans le temps, c’est-à-dire en fonction d’autres
sensations dont on connaît et prévoit la périodicité, telles que
le retour du jour et de la nuit ou celui des saisons. — On ne
==[[Page:Revue de métaphysique et de morale, année 16, numéro 6, 1908.djvu/172]]==
nuit ou celui des saisons. — On ne
peut donc pas dire, semble-t-il, qu’une telle science serait absolument
impossible; mais on voit tout de suite qu’elle s’écarterait
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sous le nom de: physique de la qualité. En effet, la
physique péripatéticienne accepte bien le concept de quantité
partout où l’introduit le sens commun, par exemple en tout ce
==[[Page:Revue de métaphysique et de morale, année 16, numéro 6, 1908.djvu/173]]==
par exemple en tout ce
qui concerne la grandeur spatiale, mais elle ne va pas au delà.
Ainsi la chaleur est traitée en concept véritablement qualitatif;
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laquelle sans doute n’est plus un corps, mais par contre possède
au suprême degré la propriété caractéristique des substances, la
perdurabilité, et de ce chef devient, chez certains théoriciens
==[[Page:Revue de métaphysique et de morale, année 16, numéro 6, 1908.djvu/174]]==
théoriciens
énergétistes (comme M. Ostwald) une sorte de véritable substance
métaphysique, un être en soi. Assurément, les mécanistes ne
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* Source: Site Philosophy Documentation Center.
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