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« Page:Rousseau - La Monongahéla, 1890.djvu/47 » : différence entre les versions

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mérite personnel et la conduite irréprochable qu’elle tint à la cour lui gagnèrent l’estime et l’amitié de tous ceux qui la connaissaient. « Il est glorieux pour la Nouvelle-France, fait remarquer la mère Juchereau de St-Denis, qu’une dame née à l’Acadie et nourrie en Canada, se soit fait admirer dans le centre même de la politesse, jusqu’à être choisie pour élever des princes. »
mérite personnel et la conduite irréprochable qu’elle tint à la cour lui gagnèrent l’estime et l’amitié de tous ceux qui la connaissaient. « Il est glorieux pour la Nouvelle-France, fait remarquer la mère Juchereau de St-Denis, qu’une dame née à l’Acadie et nourrie en Canada, se soit fait admirer dans le centre même de la politesse, jusqu’à être choisie pour élever des princes. »


En 1716, affecté par la mort de Louis XIV, qui
En 1716, affecté par la mort de {{roi|Louis|XIV}}, qui
l’aimait, très-avancé en âge du reste, M. de Vaudreuil revint en Canada pour y mourir.
l’aimait, très-avancé en âge du reste, {{M.|{{lié|de Vaudreuil}}}} revint en Canada pour y mourir.


Tel est en peu de mots l’histoire du personnage
Tel est en peu de mots l’histoire du personnage
qui interpellait M. de Sabrevois à la fin du chapitre précédent.
qui interpellait {{M.|{{lié|de Sabrevois}}}} à la fin du chapitre précédent.


— Vous allez les revoir dans quelques jours, ces
— Vous allez les revoir dans quelques jours, ces
sauvages que vous aimez tant ! avait dit M. de
sauvages que vous aimez tant ! avait dit {{M.|de
Vaudreuil.
Vaudreuil}}.


M. de Sabrevois releva la tête comme un coursier
{{M.|de}} Sabrevois releva la tête comme un coursier
qui entend le clairon et s’adressant au gouverneur :
qui entend le clairon et s’adressant au gouverneur :


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— Ah ! ceci, mon cher de Sabrevois, est un secret
— Ah ! ceci, mon cher de Sabrevois, est un secret
d’état, répondit en souriant M. de Vaudreuil. Rassurez-vous cependant, dans un pays comme le nôtre, vous savez que les occasions d’exercer vos qualités belliqueuses ne manquent point.
d’état, répondit en souriant {{M.|{{lié|de Vaudreuil}}}}. Rassurez-vous cependant, dans un pays comme le nôtre, vous savez que les occasions d’exercer vos qualités belliqueuses ne manquent point.
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