« Poésies (Quarré)/À la Terre » : différence entre les versions

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==__MATCH__:[[Page:Quarré - Poésies d’Antoinette Quarré, 1843.djvu/163]]==
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Fleurissez, beaux lilas ; et vous, charmantes roses,
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L’air est chaud, le ciel bleu, tout renaît et s’anime ;
Un vague enchantement remplit tout l’univers ;
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==[[Page:Quarré - Poésies d’Antoinette Quarré, 1843.djvu/164]]==
<poem>
Chaque chose a sa voix murmurante ou sublime,
Chaque être ses concerts.
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Dans les champs éthérés tu vins prendre ta place,
Devant les cieux ravis qui t’admiraient en chœur !
</poem>
==[[Page:Quarré - Poésies d’Antoinette Quarré, 1843.djvu/165]]==
<poem>
 
Les siècles ont en vain mesuré l’existence,
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Tu le vois ramener tes saisons rajeunies
Et renaître pour toi.
</poem>
==[[Page:Quarré - Poésies d’Antoinette Quarré, 1843.djvu/166]]==
<poem>
 
Qui dirait, admirant ta robe de verdure,
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Combien de noms fameux effacés par le temps ;
Et de vastes cités à jamais disparues,
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==[[Page:Quarré - Poésies d’Antoinette Quarré, 1843.djvu/167]]==
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Où dorment dans l’oubli les cendres confondues
Du peuple et des tyrans !
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Les autres, enivrés de leurs richesses vaines,
Se partageant tes monts, tes forêts et tes plaines,
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==[[Page:Quarré - Poésies d’Antoinette Quarré, 1843.djvu/168]]==
<poem>
Vers le ciel indigné lèvent un front hautain,
Jetant au pauvre obscur l’insulte et le dédain ?
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Aux pauvres d’ici-bas qu’elle éprouve et qu’elle aime,
Sont promis et gardés dans un meilleur séjour.
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==[[Page:Quarré - Poésies d’Antoinette Quarré, 1843.djvu/169]]==
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Oui ! ces fils de ton sein, êtres pétris d’argile,
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De nos jours passagers attestent la misère
Et la stérilité ;
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==[[Page:Quarré - Poésies d’Antoinette Quarré, 1843.djvu/170]]==
<poem>
Sois orgueilleuse, ô terre, et bondis d’allégresse,
Car le Seigneur t’a dit : « Œuvre de ma sagesse,
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[[Catégorie:Goguette|Quarré, Antoinette]]
[[Catégorie:Poèmes d’Antoinette Quarré]]
==[[Page:Quarré - Poésies d’Antoinette Quarré, 1843.djvu/171]]==