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dans son indignation : tant la religion a pu inspirer d’atrocité ! Mais qu’auroit-il dit du massacre de la Saint-Barthelemi, de la conspiration des poudres, etc, si ces horribles attentats avoient été commis de son temps ? De telles horreurs l’auroient rendu cent fois plus épicurien et plus athée qu’il n’étoit. Car, comme dans les cas mêmes où l’on est obligé d’employer l’épée au service de la religion, on ne doit le faire qu’avec la plus grande circonspection ; c’est une mesure abominable que de mettre cette arme entre les mains de la populace. Abandonnons de tels moyens aux Anabaptistes et autres furies de cette trempe. Ce fut sans doute un grand blasphème que celui du démon, lorsqu’il dit : je m’élèverai, et je serai semblable au Trés-Haut. Mais un blasphème encore plus grand, c’est de présenter, pour ainsi dire, Dieu sur la scène, et de lui faire dire : je descendrai, et je deviendrai semblable au prince des ténèbres. Seroit-ce donc un sacrilège plus excusa-