« Page:Bacon - Œuvres, tome 12.djvu/38 » : différence entre les versions

→‎Page non corrigée : Page créée avec « sur des points de cette nature, peuvent être comparés au fer et à l’argile dont étoient composés les doigts des pieds de la statue que ''Nabuchodonosor'' vit en songe ; on peut bien les faire ''adhérer'' l’une à l’autre, mais il est impossible de les ''incorporer ensemble''. Quant aux ''moyens'' et aux ''dispositions'' dont l’''unité'' peut être l’''effet'', les hommes, en s’efforçant de ''rétablir'' ou de ''maintenir'' cette ''unité'', doive... »
 
(Aucune différence)

Dernière version du 22 septembre 2021 à 13:51

Cette page n’a pas encore été corrigée

sur des points de cette nature, peuvent être comparés au fer et à l’argile dont étoient composés les doigts des pieds de la statue que Nabuchodonosor vit en songe ; on peut bien les faire adhérer l’une à l’autre, mais il est impossible de les incorporer ensemble.

Quant aux moyens et aux dispositions dont l’unité peut être l’effet, les hommes, en s’efforçant de rétablir ou de maintenir cette unité, doivent bien prendre garde de donner atteinte aux loix de la charité, ou de violer les loix fondamentales de la société humaine. Il est, parmi les chrétiens, deux sortes d’épées ; l’une, spirituelle, et l’autre, temporelle ; épées dont chacune ayant sa destination et sa place, ne doit, en conséquence, être employée qu’à propos à maintenir la religion. Mais, dans aucun cas, on ne doit employer la troisième ; savoir, celle de Mahomet. Je veux dire qu’il ne faut jamais propager la religion par la voie des armes, ni violenter les consciences par de san-