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aux plus essentielles parties de la médecine d’Hippocrate, et, s’il est vrai (ce qui ne peut pas être révoqué en doute), que le ''Pronostic'' est du chef de l’école de Cos, le premier et le troisième livre des ''Épidémies'' ne peuvent pas ne pas lui appartenir ;
aux plus essentielles parties de la médecine d’Hippocrate, et, s’il est vrai (ce qui ne peut pas être révoqué en doute), que le ''Pronostic'' est du chef de l’école de Cos, le premier et le troisième livre des ''Épidémies'' ne peuvent pas ne pas lui appartenir ; car l’histoire particulière des malades y est exposée d’après la doctrine qui constitue le ''Pronostic''.
car l’histoire particulière des malades y est exposée d’après la doctrine qui constitue le ''Pronostic''.


Ces livres n’ont pas échappé aux altérations qui ont frappé tant d’autres traités de la Collection hippocratique, et qui sont toutes, j’ai soin de le remarquer à chaque fois, le fait de la publication primitive. « Je ne sais, dit Galien, quel malheur est arrivé à ce livre (le troisième), comme à plusieurs autres d’Hippocrate, où l’on remarque tantôt des dérangements dans leur ordre, tantôt des additions à ce qu’il avait lui-même écrit <ref>{{lang|grc|Οὐϰ οἶδ’ ὅπως ἐδυστύχησε ϰαὶ τοῦτο τὸ βιϐλίον, ὥσπερ ϰαὶ ἄλλα πολλὰ τῶν Ἱπποϰράτους, τὰ μὲν ἄλλως διεσϰευασμένα, τὰ δὲ τοῖς ὑπ’ αὐτοῦ γεγραμμένοις παραϰείμενόν τι ἔχοντα.}} Tome V, p. 399, Ed. Basil.</ref>. » C’est à propos des ''Caractères''dont j’ai déjà parlé p. 274, que Galien fait cette observation, et il ajoute : « Les caractères ont sans doute été inscrits par quelqu’un qui, pour son instruction, a résumé de la sorte les résultats de chaque histoire <ref>{{lang|grc|Ἴσως δέ τινος αὑτῷ μόνῳ πεποιημένου τὴν ϰαθ’ ἕϰαστον ἄῤῥωστον ὠφελείας ἐπιτομήν.}} Tome V, p. 399, Ed. Basil.</ref>. » Ces caractères existaient dans l’exemplaire primitif que possédait la Bibliothèque royale d’Alexandrie ; ils auront été, en effet, inscrits, comme le pense Galien, par quelqu’un des élèves ou des descendants d’Hippocrate pour son instruction.
Ces livres n’ont pas échappé aux altérations qui ont frappé tant d’autres traités de la Collection hippocratique, et qui sont toutes, j’ai soin de le remarquer à chaque fois, le fait de la publication primitive. « Je ne sais, dit Galien, quel malheur est arrivé à ce livre (le troisième), comme à plusieurs autres d’Hippocrate, où l’on remarque tantôt des dérangements dans leur ordre, tantôt des additions à ce qu’il avait lui-même écrit<ref>{{lang|grc|Οὐϰ οἶδ’ ὅπως ἐδυστύχησε ϰαὶ τοῦτο τὸ βιϐλίον, ὥσπερ ϰαὶ ἄλλα πολλὰ τῶν Ἱπποϰράτους, τὰ μὲν ἄλλως διεσϰευασμένα, τὰ δὲ τοῖς ὑπ’ αὐτοῦ γεγραμμένοις παραϰείμενόν τι ἔχοντα.}} Tome {{rom|v}}, {{pg}}399, {{abr|Éd.|Édition}} Basil.</ref>. » C’est à propos des ''Caractères'' dont j’ai déjà parlé {{pg}}274, que Galien fait cette observation, et il ajoute : « Les caractères ont sans doute été inscrits par quelqu’un qui, pour son instruction, a résumé de la sorte les résultats de chaque histoire<ref>{{lang|grc|Ἴσως δέ τινος αὑτῷ μόνῳ πεποιημένου τὴν ϰαθ’ ἕϰαστον ἄῤῥωστον ὠφελείας ἐπιτομήν.}} Tome {{rom|v}}, {{pg}}399, {{abr|Éd.|Édition}} Basil.</ref>. » Ces caractères existaient dans l’exemplaire primitif que possédait la Bibliothèque royale d’Alexandrie ; ils auront été, en effet, inscrits, comme le pense Galien, par quelqu’un des élèves ou des descendants d’Hippocrate pour son instruction.


Une autre altération plus considérable a été signalée par Dioscoride, et reconnue comme réelle par Galien : c’est le déplacement d’un assez long passage qui, dans tous les anciens manuscrits, était placé à la fin du 3{{e}} livre, et que Dioscoride
Une autre altération plus considérable a été signalée par Dioscoride, et reconnue comme réelle par Galien : c’est le déplacement d’un assez long passage qui, dans tous les anciens manuscrits, était placé à la fin du 3{{e}} livre, et que Dioscoride