« Page:Chevalier - Les derniers Iroquois, 1863.djvu/11 » : différence entre les versions
→Page non corrigée : Page créée avec « sèrent. Il se fit un silence solennel, à peine troublé par le frémissement des feuillages au souffle de la brise. On eût dit que la {{corr|sollitude|solitude}} était complète, dans ces régions incultes et lointaines. Mais, soudain, une flamme claire, pétillante, jaillit à travers les ténèbres : elle embrasse un étroit horizon. Au même instant, les chants recommencent, et, dans le cercle de feu, on voit, comme sur le rideau d’une lanterne magique, s.... |
→Corrigée : Mission 7500 |
||
| État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
| - | + | Page corrigée | |
| Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
| Ligne 3 : | Ligne 3 : | ||
On eût dit que la {{corr|sollitude|solitude}} était complète, dans ces régions incultes et lointaines. |
On eût dit que la {{corr|sollitude|solitude}} était complète, dans ces régions incultes et lointaines. |
||
Mais, soudain, une flamme claire, pétillante, jaillit à travers les ténèbres : elle embrasse un étroit horizon. Au même instant, les chants recommencent, et, dans le cercle de feu, on voit, comme sur le rideau d’une lanterne magique, s’agiter des personnages aux proportions effrayantes. |
|||
Mais, soudain, une flamme claire, pétillante, jaillit à |
|||
travers les ténèbres : elle embrasse un étroit horizon. Au même instant, les chants recommencent, et, dans le |
|||
cercle de feu, on voit, comme sur le rideau d’une lanterne magique, s’agiter des personnages aux proportions |
|||
effrayantes. |
|||
Le regard est attiré et repousse tout à la fois. |
Le regard est attiré et repousse tout à la fois. |
||
Assiste-t-on à une scène de ce monde ou à quelque |
Assiste-t-on à une scène de ce monde ou à quelque mystérieuse fantasmagorie telle qu’il ne s’en montre que dans les hallucinations d’un esprit en délire ? |
||
mystérieuse fantasmagorie telle qu’il ne s’en montre que |
|||
dans les hallucinations d’un esprit en délire ? |
|||
Quoi qu’il en soit, le chant hausse. C’est une sorte d’antienne |
Quoi qu’il en soit, le chant hausse. C’est une sorte d’antienne cadencée, soutenue par l’accompagnement monotone de plusieurs tambourins. |
||
cadencée, soutenue par l’accompagnement monotone |
|||
de plusieurs tambourins. |
|||
Dans cette musique grave et douce, bien qu’inharmonique, |
Dans cette musique grave et douce, bien qu’inharmonique, au milieu de cette nuit sombre, sans écho, il y a quelque chose d’indicible qui attriste le cœur et le refroidit. |
||
au milieu de cette nuit sombre, sans écho, il y |
|||
a quelque chose d’indicible qui attriste le cœur et le |
|||
refroidit. |
|||
Si nous étions en Europe, au Moyen Age, je croirais à |
Si nous étions en Europe, au Moyen Age, je croirais à une lugubre cérémonie religieuse accomplie par desfanatiques. Mais, au fond de l’Amérique septentrionale !… |
||
une lugubre cérémonie religieuse accomplie par des |
|||
fanatiques. Mais, au fond de l’Amérique septentrionale ! |
|||
… |
|||
Examinons d’ailleurs : simple torche en paraissant, la |
Examinons d’ailleurs : simple torche en paraissant, la flamme s’est développée ; elle a grandi ; elle s’est élargie ; |
||
flamme s’est développée ; elle a grandi ; elle s’est élargie ; |
|||