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celle du soleil ou des autres astres, sur l’air[1]. Cependant il est certain que l’eau et l’air sont deux fluides très analogues[2] ; et qu’après le soleil, la lune est de tous les corps célestes, celui qui influe le plus sensiblement, non-seulement sur ces deux fluides, mais même sur tous les corps terrestres.

  1. Quelques physiciens des derniers temps, en appliquant à cette question la théorie de Newton, ont trouvé le même résultat : ce qui devoit être ; car l’attraction étant, toutes choses égales, proportionnelle aux masses des corps qui s’attirent réciproquement, et l’action des rayons solaires devant être beaucoup plus sensible sur un fluide très rare, que sur un fluide très dense, l’influence de la lune, astre dont la principale action est de la première espèce, doit être plus sensible sur les eaux que sur l’atmosphère, et l’influence du soleil, astre dont la principale action est de la seconde espèce, doit être plus sensible sur l’atmosphère, que sur les eaux. C’est par cette raison que l’action de la lune sur notre atmosphère, assez bien prouvée par les météorologistes, paroît encore un peu douteuse à quelques autres physiciens.
  2. À la densité près.