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prouve clairement que ces deux vents se forment dans une région moins élevée que les sommets de ces montagnes[1].

27. Il est une infinité de vents qui se font sentir par un beau temps, et même dans des contrées ou il ne pleut jamais ; vents qui se forment dans l’endroit même où ils soufflent, qui ne proviennent point de nuages dissous, et qui ne s’élèvent point jusqu’à la région supérieure.

OBSERVATION INDIRECTE.

Si-tôt qu’on sait qu’une vapeur (aqueuse) peut aisément se résoudre en air ; que l’atmosphère est remplie d’une quantité immense de vapeurs ; qu’une goutte d’eau convertie en air acquiert un vo-

  1. Cette conséquence n’est rien moins qu’évidente ; car ne se pourroit-il pas que, des deux côtés, la source du vent étant plus élevée que les sommets de ces montagnes, et les directions de ces vents étant inclinées à l’horizon, chacun de ces deux vents se portât vers ces montagnes par une ligne dont l’extrémité la plus éloignée de sa source fût beaucoup plus basse que ces sommets ?