« Page:Maison rustique du XIXe siècle, éd. Bixio, 1844, I.djvu/238 » : différence entre les versions

Lüett (discussion | contributions)
→‎Corrigée : Page complète
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page corrigée
+
Page validée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 14 : Ligne 14 :
{{p|8 : 2 : 2}}{{T5|'''{{sc|Art.}} {{rom-maj|ii}}.''' — ''Du binage.''}}
{{p|8 : 2 : 2}}{{T5|'''{{sc|Art.}} {{rom-maj|ii}}.''' — ''Du binage.''}}


Ce que nous avons dit de l’efficacité de la pulvérisation du sol par le hersage s’applique avec bien plus de raison encore aux résultats obtenus par le binage. Généralement on est disposé à tomber dans 2 graves erreurs relativement à cette façon. La première c’est de croire qu’il n’est indispensable que lorsque la terre est couverte de mauvaises herbes ; la seconde, d’être persuadé que les résultats sont nuisibles aux récoltes, qu’on met le Jeu dans la terre, si on en ouvre le sein par un temps sec. L’opinion de {{sc|Tull}}, de {{sc|Cobbett}} et de quelques autres agronomes qui croient pouvoir attribuer toute la fertilité à l’aération du sol, milite contre la dernière de ces opinions, et la plus simple observation des phénomènes qui se passent sous nos
Ce que nous avons dit de l’efficacité de la pulvérisation du sol par le hersage s’applique avec bien plus de raison encore aux résultats obtenus par le binage. Généralement on est disposé à tomber dans 2 graves erreurs relativement à cette façon. La première c’est de croire qu’il n’est indispensable que lorsque la terre est couverte de mauvaises herbes ; la seconde, d’être persuadé que les résultats sont nuisibles aux récoltes, ''qu’on met le feu dans la terre'', si on en ouvre le sein par un temps sec. L’opinion de {{sc|Tull}}, de {{sc|Cobbett}} et de quelques autres agronomes qui croient pouvoir attribuer toute la fertilité à l’aération du sol, milite contre la dernière de ces opinions, et la plus simple observation des phénomènes qui se passent sous nos