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1{{e|re}} ''année'' : Betteraves fumées et semées en place, puis binées. — 2{{e|e}} ''année'' : Froment ou seigle. — 3{{e|e}} ''année'' : Trèfle. — 4{{e|e}} ''année'' : Froment ou seigle.
1{{e|re}} ''année'' : Betteraves fumées et semées en place, puis binées. — 2{{e|e}} ''année'' : Froment ou seigle. — 3{{e|e}} ''année'' : Trèfle. — 4{{e|e}} ''année'' : Froment ou seigle.


''La transplantation de la betterave'', telle qu’on la pratique dans le nord, était ici impossible sans irrigation ; — le semis en place, à la volée, était fort casuel, à cause des pluies battantes et des vents violens qui corroient souvent les terres un peu fortes, au point que les germes périssent sans se faire jour. {{sc|M. de Gasparin}} évite ce double écueil en semant au plantoir, et en recouvrant de sable fin ; par ce moyen les plantes, espacées d’un pied seulement, en tous sens, couvrent bientôt le sol de manière que leur succès est assuré. — Quant au blé qui succède aux betteraves, sa culture offre cette particularité, que, « toujours sous l’influence du climat, il doit être semé en ligne, afin de pouvoir lui donner les façons propres à établir les trèfles d’une manière certaine, quelle que soit la température. La graine simplement répandue sortirait mal, il faut qu’elle soit enterrée, et mise à l’abri du vent et du soleil... Un grand rouleau cannelé moule le terrain en sillons réguliers, et non déchirés, comme pourrait le faire la charrue : alors la semence, distribuée à la main par un semeur ordinaire, se précipite au fond des sillons ; un coup de claie les unit, et le blé est disposé régulièrement. Ce procédé offre de nombreux avantages : la machine est solide et peu coûteuse, les plantes sont aussi bien disposées que par le semoir ; les trèfles sont immanquables, les blés nettoyés, et une culture qui passe partout pour salissante, est {{tiret|de|venue}}
''La transplantation de la betterave'', telle qu’on la pratique dans le nord, était ici impossible sans irrigation ; — le semis en place, à la volée, était fort casuel, à cause des pluies battantes et des vents violens qui corroient souvent les terres un peu fortes, au point que les germes périssent sans se faire jour. {{sc|M. de Gasparin}} évite ce double écueil en semant au plantoir, et en recouvrant de sable fin ; par ce moyen les plantes, espacées d’un pied seulement, en tous sens, couvrent bientôt le sol de manière que leur succès est assuré. — Quant au blé qui succède aux betteraves, sa culture offre cette particularité, que, « toujours sous l’influence du climat, il doit être semé en ligne, afin de pouvoir lui donner les façons propres à établir les trèfles d’une manière certaine, quelle que soit la température. La graine simplement répandue sortirait mal, il faut qu’elle soit enterrée, et mise à l’abri du vent et du soleil… Un grand rouleau cannelé moule le terrain en sillons réguliers, et non déchirés, comme pourrait le faire la charrue : alors la semence, distribuée à la main par un semeur ordinaire, se précipite au fond des sillons ; un coup de claie les unit, et le blé est disposé régulièrement. Ce procédé offre de nombreux avantages : la machine est solide et peu coûteuse, les plantes sont aussi bien disposées que par le semoir ; les trèfles sont immanquables, les blés nettoyés, et une culture qui passe partout pour salissante, est {{tiret|de|venue}}