« Page:Dostoïevski - Carnet d’un inconnu 1906.djvu/372 » : différence entre les versions

AkBot (discussion | contributions)
Pywikibot touch edit
 
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{tiret2|as|sommé}}, rougissant aux larmes et n’osant plus prononcer un mot.
{{tiret2|as|sommé}}, rougissant aux larmes et n’osant plus prononcer un mot.


— Mon Dieu ! fit-il enfin, qui eût pu se douter... ? Mais aussi... aussi... cela peut arriver à tout le monde. Foma, je t’assure que c’est un très honnête homme, et très lettré, Foma... tu verras !
— Mon Dieu ! fit-il enfin, qui eût pu se douter… ? Mais aussi… aussi… cela peut arriver à tout le monde. Foma, je t’assure que c’est un très honnête homme, et très lettré, Foma… tu verras !


— Je vois ! je vois ! répétait Foma en se tordant de rire, très lettré ! tout à fait lettré !
— Je vois ! je vois ! répétait Foma en se tordant de rire, très lettré ! tout à fait lettré !
Ligne 7 : Ligne 7 :
— Et comme il parle sur les chemins de fer ! fit à mi-voix le perfide Éjévikine.
— Et comme il parle sur les chemins de fer ! fit à mi-voix le perfide Éjévikine.


— Foma !... s’écria mon oncle.
— Foma ! s’écria mon oncle.


Mais un rire général couvrit ses paroles. Foma se tordait et... mon oncle fit tout bonnement comme les autres.
Mais un rire général couvrit ses paroles. Foma se tordait et… mon oncle fit tout bonnement comme les autres.


— Eh bien, quoi ! — reprit-il. — Tu es généreux, Foma ; tu as une grande âme ; tu as fait mon bonheur ; tu pardonneras aussi à Korovkine !
— Eh bien, quoi ! — reprit-il. — Tu es généreux, Foma ; tu as une grande âme ; tu as fait mon bonheur ; tu pardonneras aussi à Korovkine !