« Le Perroquet chinois/II — Le Détective d’Hawaï » : différence entre les versions

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Bob Eden fit une pause et sourit à son auditoire, vivement intéressé.
 
— Je pris aussitôt une décision. Je n’avais pas les perles, mais M. Chan les portait sur lui. Pourquoi exposer {{M. |Chan}} ? Je demeurai donc là debout, suivant des yeux le débarquement des passagers. Bientôt l’homme que je pris pour M. Chan descendit du vieux ''Président Pierce :'' je ne bougeai pas. Je l’observai qui, du regard, cherchait quelqu’un dans la foule, et je le vis s’éloigner du port. Le mystérieux individu ne cessait de scruter les gens à la sortie. Lorsque tous les passagers eurent quitté le bateau, je retournai vers mon taxi et payai le chauffeur. « Vous attendiez quelqu’un au bateau ? » demanda-t-il. « Oui, j’étais venu à la rencontre de l’impératrice douairière de Chine, mais on m’apprend qu’elle est morte. » Il me lança un coup d’œil rageur. Comme je partais, le type aux lunettes noires approcha. « Taxi, monsieur ? » fit l’oreille en chou-fleur. Et l’autre monta. J’eus toutes les peines imaginables à trouver une autre voiture. Suivi de Chou-Fleur dans son splendide équipage, je me rendis à l’hôtel Saint-Francis ; j’entrai par la porte principale et sortis par une porte de côté. J’y retrouvai Chou-Fleur qui me suivit à mon club. Je m’enfuis par la porte de la cuisine et me faufilai jusqu’ici. Mes amis m’attendent sans doute encore devant la porte du club… – Il fit une nouvelle pause. – Voilà pourquoi, mon cher papa, je n’ai pas été à la rencontre de M. Chan.
 
Eden sourit.