« Page:Bertaut - Balzac anecdotique, 1908.djvu/57 » : différence entre les versions

Mirettes (discussion | contributions)
 
 
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page corrigée
+
Page validée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
l’obligation de rembourser un billet échu depuis un mois et protesté. Les poursuites marchaient d’un train d’enfer. Il ne savait où donner de la tête. C’est vingt mille francs qu’il lui faudrait pour liquider la situation. Où trouver vingt mille francs ? Il était
l’obligation de rembourser un billet échu depuis un mois et protesté. Les poursuites marchaient d’un train d’enfer. Il ne savait où donner de la tête. C’est vingt mille francs qu’il lui faudrait pour liquider la situation. Où trouver vingt mille francs ? Il était
venu à ce bal, poussé par le vague espoir d’y rencontrer un capitaliste… Il consulta sa montre :
venu à ce bal, poussé par le vague espoir d’y rencontrer un capitaliste… Il consulta sa montre :


— Une heure et demie ! s’écria-t-il, je suis en retard. Pourvu que ma Providence ne soit pas allée se coucher !
— Une heure et demie ! s’écria-t-il, je suis en retard. Pourvu que ma Providence ne soit pas allée se coucher !

Il partit à la recherche de son capitaliste. Aussitôt un domino dont Albéric Second n’avait pas remarqué la présence, bien qu’il fût assis coude à coude avec Balzac sur le divan où ils avaient pris place, lui toucha le bras d’un léger coup d’éventail. C’était un domino irréprochablement
Il partit à la recherche de son capitaliste. Aussitôt un domino dont Albéric Second n’avait pas remarqué la présence, bien qu’il fût assis coude à coude avec Balzac sur le divan où ils avaient pris place, lui toucha le bras d’un léger coup d’éventail. C’était un domino irréprochablement