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cousine ; si le plaisir de vous voir me fera changer de |
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cousine ; si le plaisir de vous voir me fera changer de dessein : j’en meurs d’envie, j’ai mille choses à vous dire et à vous montrer. En attendant, je vous dirai que je viens de faire une version du cantique de Pâques, ''O filii et fîliœ'', car je ne suis pas toujours profane. Vivonne, le comte de Guiche, Manicamp et moi fîmes autrefois des ''alleluia'' à Roissy<ref>{{sc|Lettre}} 1344 — 1. Voyez sur ces ''alleluia'' la ''Notice'', {{pg}}78 et 79 ; l’''Histoire amoureuse des Gaules''tome {{rom-maj|II|}}, {{pg}}419 et suivantes ; et un article de M.{{lié}}Bazin dans la ''Revue des Deux-mondes'' du 15 juillet I842</ref>·qui ne furent pas aussi approuvés que le seroient ceux-ci ; aussi nous firent-ils chasser tous quatre. Je dois cette réparation pour mes amis et pour moi à Dieu et au monde. |
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dessein : j’en meurs d’envie, j’ai mille choses à vous dire |
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et à vous montrer. En attendant, je vous dirai que je viens de faire une version du cantique de Pâques, ''O filii et fîliœ'' |
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, car je ne suis pas toujours profane. Vivonne, le |
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comte de Guiche, Manicamp et moi fîmes autrefois |
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des alleluia à Roissy<ref>LETTRE 1344. -- 1. Voyez sur ces ''alleluia'' la ''Notice'', p. 78 et 79 ; |
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l’''Hist0ire amoureuse des Gaules''tome II, p. 419 et suivantes ; et un |
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article de M. Bazin dans la Revue des Deux-mondes du 15 juillet I842</ref>·qui ne furent pas aussi approuvés |
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que le seroient ceux-ci ; aussi nous firent-ils chasser tous |
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quatre. Je dois cette réparation pour mes amis et pour |
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moi à Dieu et au monde. |
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Ce n’est pas la mort de M.{{lié}}de Louvois, qui a fait rentrer dans le service Bellefonds, Choiseul et Montrevel : c’est la plus grande guerre qu’aura jamais roi de France sur les bras qui fait revenir ces gens-là et qui en mettra bien d’autres dans l’emploi, si elle dure. Vous avez raison, ma chère cousine, de dire que la scène va être bien remplie ; on me mande que l’armée de Flandre sera de cent mille hommes de pied et de cinquante mille chevaux ; le Roi la commandera en personne. |
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Ce n’est pas la mort de M. de Louvois, qui a fait rentrer dans |
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le service Bellefonds, Choiseul et Montrevel : |
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c'est la plus grande guerre qu'aura jamais roi de France |
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sur les bras qui fait revenir ces gens-là et qui en mettra |
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bien d`autres dans l`emploi, si elle dure. Vous avez raison, ma chère cousine, de dire que la scène va être bien |
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remplie ; on me mande que l'armée de Flandre sera de |
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cent mille hommes de pied et de cinquante mille chevaux ; le Roi la commandera en personne. |
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j’ai fait compliment à Monsieur le Prince sur le mariage de {{Mlle}} de Charolois ; i1 l’a fort bien reçu. Je ne sais qu’en gros la calomnie contre le P. Bouhours ; vous me ferez plaisir de m’en apprendre le détail. |
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de Mille de Charolois ; i1 l’a fort bien reçu. Je ne |
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sais qu’en gros la calomnie contre le P. Bouhours ; vous |
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me ferez plaisir de m'en apprendre le détail. |
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{{c|{{sc|'''à corbinelli.'''}}}} |
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Pour un homme que le rhume accable, Monsieur, je ne vous trouve pas trop bouché. Le P. Bouhours m’a envoyé ses ''Nouvelles remarques sur la langue''<ref>2. Voyez ci-dessus, {{pg}}78, note 9.</ref> ; il me fait bien de l’honneur de citer mon autorité sur le langage. |
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A CORBINELL1. |
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Pour un homme que le rhume accable, Monsieur, je |
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ne vous trouve pas trop bouché. Le P. Bouhours m'a envoyé |
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ses ''Nouvelles remarques sur la langue''<ref>2. Voyez ci-dessus, p. 78, note 9.</ref> ; il me fait |
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bien de l'honneur de citer mon autorité sur le langage. |
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