« Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 10.djvu/80 » : différence entre les versions

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{{poem|texte=Plutôt qu’aux jeunes gens faite’aux barbons ''visite'' ;|taille=90|lh=150}}
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{{poem|texte=Et ne parlez jamais de Dieu qu’avec ''respect''. |taille=90|lh=150}}
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Trouvez-vous l’esprit de votre nièce en brassières<ref>6. Voyez tome {{rom-maj|IX|}}, {{pg}}50, note 5.</ref>, ma chère cousine ? Le pays, ce me semble, ne nous a pas encore trop gâtés<ref>7. Dans le manuscrit, ces mots ont été corrigés d’une autre main en ceux-ci : « ne l’a pas encore trop gâtée. »</ref>, et je crois aussi que c’est un excès de votre modestie qui vous fait dire que vous et {{Mme}} de Grignan êtes revenues de Provence avec moins d’esprit que vous n’en aviez avant que d’y aller : vous avez pris toutes deux un trop bon pli pour que les provinces vous puissent faire tort.
Trouvez-vous l’esprit de votre nièce en brassières<ref>6. Voyez tome {{rom-maj|IX|}}, {{pg}}50, note 5.</ref>, ma chère cousine ? Le pays, ce me semble, ne nous a pas encore trop gâtés<ref>7. Dans le manuscrit, ces mots ont été corrigés d’une autre main en ceux-ci : « ne l’a pas encore trop gâtée. »</ref>, et je crois aussi que c’est un excès de votre modestie qui vous fait dire que vous et {{Mme}} de Grignan êtes revenues de Provence avec moins d’esprit que vous n’en aviez avant que d’y aller : vous avez pris toutes deux un trop bon pli pour que les provinces vous puissent faire tort.