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que l’expérience et la raison ne peuvent plus les désabuser, et mollissent contre leur prévention. Aussi, dans les pratiques de la magie, n’emploie-t-on ordinairement que de jeunes garçons tirés de la classe du peuple, individus tous d’une imagination très susceptible et facile à persuader.

Or, il est trois genres de moyens pour fortifier l’imagination ; savoir : l’autorité, d’ou dérive la croyance, les différens moyens à l’aide desquels on peut exalter et ébranler l’imagination même ; enfin, ceux qui servent à réitérer la représentation, et à renouveler les idées qui exaltent cette faculté. On connoit assez les moyens le plus ordinairement employés dans la magie (en supposant toutefois que, parmi toutes ces pratiques, on puisse démêler quelque moyen purement naturel) : ces moyens sont certains genres de vêtemens, de formules, de caractères, d’anneaux, de cachets, certaines parties de telle plante ou de tel animal, telle sorte de pierre,