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pour faire le tour de la presqu’île de Boothia, et s’étaient transportés, pour la plupart, sur les bords de la mer de l’ouest, dans l’espoir de l’y voir bientôt paraître. Ils ne revinrent qu’au mois d’avril 1831, et les anciennes relations d’amitié entre eux et l’expédition reprirent leurs cours, quoique un peu moins fréquentes et privées surtout de ce charme de la nouveauté qu’elles avaient eu dans l’origine. Les mois de mai, juin, juillet et août s’écoulèrent sans autres événemens remarquables que quelques excursions dans l’intérieur, dont une seule mérite d’être mentionnée ici, ayant eu pour but la solution d’un des plus importans problèmes qui aient jamais occupé les physiciens, la détermination du pôle magnétique. Les expéditions précédentes s’étaient activement occupées de ce problème et Parry, dans son premier voyage, avait approché plus près de la vérité que ses prédécesseurs. Le commandant Ross, dans l’excursion dont nous parlons, se convainquit, par une suite d’expériences qui ne sont pas de nature à être rapportées ici, qu’il était enfin arrivé sur le lieu même où la nature a placé le centre de cette force mystérieuse qui joue un si grand rôle sur notre globe. La latitude de ce lieu est 70° 5’ 17" N. et sa longitude 96° 46’ 45" O. Ceux de nos lecteurs que cette question intéresse, trouveront sur ce sujet tous les détails désirables dans un mémoire présenté à la Société royale de Londres par le capitaine Ross, et inséré dans les ''Transactions'' de cette société pour l’année 1834.
pour faire le tour de la presqu’île de Boothia, et s’étaient transportés, pour la plupart, sur les bords de la mer de l’ouest, dans l’espoir de l’y voir bientôt paraître. Ils ne revinrent qu’au mois d’avril 1831, et les anciennes relations d’amitié entre eux et l’expédition reprirent leurs cours, quoique un peu moins fréquentes et privées surtout de ce charme de la nouveauté qu’elles avaient eu dans l’origine. Les mois de mai, juin, juillet et août s’écoulèrent sans autres événemens remarquables que quelques excursions dans l’intérieur, dont une seule mérite d’être mentionnée ici, ayant eu pour but la solution d’un des plus importans problèmes qui aient jamais occupé les physiciens, la détermination du pôle magnétique. Les expéditions précédentes s’étaient activement occupées de ce problème et Parry, dans son premier voyage, avait approché plus près de la vérité que ses prédécesseurs. Le commandant Ross, dans l’excursion dont nous parlons, se convainquit, par une suite d’expériences qui ne sont pas de nature à être rapportées ici, qu’il était enfin arrivé sur le lieu même où la nature a placé le centre de cette force mystérieuse qui joue un si grand rôle sur notre globe. La latitude de ce lieu est {{angle|70|5|17}}{{lié}}{{abr|N.|Nord}} et sa longitude {{angle|96|46|45}}{{lié}}{{abr|O.|Ouest}} Ceux de nos lecteurs que cette question intéresse, trouveront sur ce sujet tous les détails désirables dans un mémoire présenté à la Société royale de Londres par le capitaine Ross, et inséré dans les ''Transactions'' de cette société pour l’année 1834.


Quant à l’état moral de l’expédition, quoiqu’il soit facile à nos lecteurs de s’en faire une idée, ils ne liront probablement pas sans intérêt le tableau énergique qu’en trace, en différens endroits de cette partie de sa relation, le capitaine Ross.
Quant à l’état moral de l’expédition, quoiqu’il soit facile à nos lecteurs de s’en faire une idée, ils ne liront probablement pas sans intérêt le tableau énergique qu’en trace, en différens endroits de cette partie de sa relation, le capitaine Ross.