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De pareilles dispositions ne peuvent guère inspirer de |
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chant plus illustre que la ''Normandie'' de Bérat, et ne sont |
chant plus illustre que la ''Normandie'' de Bérat, et ne sont |
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guère favorables à l’églogue : « J’ay ouy dire à feu de |
guère favorables à l’églogue : « J’ay ouy dire à {{erratum|feu de|feu}} M. de Malherbe, raconte à Théopompe (Godeau) un de ses |
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M. de Malherbe, raconte à Théopompe (Godeau) un de ses |
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amis, qu’il eust mieux aimé faire un poëme épique qu’un |
amis, qu’il eust mieux aimé faire un poëme épique qu’un |
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seul chant pastoral<ref>{{sc|A. Cognet}}, ''Antoine Godeau'' (thèse, Paris |
seul chant pastoral<ref>{{sc|A. Cognet}}, ''Antoine Godeau'' (thèse, Paris 1900), p.62.</ref> » La surprenante exception de |
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Bernardin de Saint-Pierre est d’un Normand déraciné, |
Bernardin de Saint-Pierre est d’un Normand déraciné, |
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comme on dit aujourd’hui, qui a merveilleusement |
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Quant à l’amour, les plus grands d’entre eux sont un |
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peu revenus des « chaleurs de foie<ref>Mot de Malherbe. Sur l’amour chez Malherbe, voy. {{sc|Souriau}}, ''L’évolution du vers français au |
peu revenus des « chaleurs de foie<ref>Mot de Malherbe. Sur l’amour chez Malherbe, voy. {{sc|Souriau}}, ''L’évolution du vers français au {{s|XVII}}''.</ref> » de leur jeunesse, les |
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plus petits mettent Rabelais en vers<ref>{{sc|Jean le Houx}} (éd. Gasté). Flaubert nous dit de Bouilhet : « Il lisait Rabelais continuellement » ({{sc|Bouilhet}}, éd. Lemerre, p. 302).</ref>, et la plupart ne se |
plus petits mettent Rabelais en vers<ref>{{sc|Jean le Houx}} (éd. Gasté). Flaubert nous dit de Bouilhet : « Il lisait Rabelais continuellement » ({{sc|Bouilhet}}, éd. Lemerre, p. 302).</ref>, et la plupart ne se |
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font pas plus d’illusion que, par exemple, Maupassant. |
font pas plus d’illusion que, par exemple, Maupassant. |