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Il a été enseigné dans le chapitre précédent comment il convient de s’y prendre pour conserver les récoltes dans les champs,et il vient d’être indiqué par quels moyens on peut les transporter où on le désire. Nous devons actuellement ''mettre le cultivateur à même de conserver les produits'' qu’il a obtenus,pendant un temps plus ou moins long,qui lui permettra d’attendre l’instant propice pour leur vente, leur consommation ou leur transformation en d’autres produits manufacturés. C’est du soin qui sera apporté dans l’emploi de ces moyens que dépendra,en grande partie, le résultat définitif de l’exploitation et par conséquent la prospérité ou la ruine du cultivateur ; on ne saurait donc trop appeler son attention sur ce sujet. |
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Il a été enseigné dans le chapitre précédent |
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comment il convient de s’y prendre |
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pour conserver les récoltes dans les champs, |
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et il vient d’être indiqué par quels moyens on |
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peut les transporter où on le désire. Nous |
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devons actuellement ''mettre le cultivateur à même de conserver les produits'' qu’il a obtenus, |
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pendant un temps plus ou moins long, |
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qui lui permettra d’attendre l’instant propice pour leur vente, leur consommation ou |
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leur transformation en d’autres produits manufacturés. |
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C’est du soin qui sera apporté |
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dans l’emploi de ces moyens que dépendra, |
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en grande partie, le résultat définitif de l’exploitation |
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et par conséquent la prospérité ou |
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la ruine du cultivateur ; on ne saurait donc |
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trop appeler son attention sur ce sujet. |
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Les ''moyens de conservation dépendent'' |
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principalement des produits auxquels ils |
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s’appliquent. En traitant de chaque culture |
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spéciale, on indiquera les procédés spéciaux |
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qui y sont applicables. Ici nous avons à parler |
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des moyens généraux de conservation |
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des fourrages, des céréales non battues et |
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des pailles, des grains, des racines, enfin des |
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fruits. |
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{{d|'''[[Auteur :Charles-François Bailly de Merlieux |{{abréviation|C B. de M.| Charles-François Bailly de Merlieux}}]]'''|3}} |
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Les ''moyens de conservation dépendent'' principalement des produits auxquels ils s’appliquent. En traitant de chaque culture spéciale, on indiquera les procédés spéciaux qui y sont applicables. Ici nous avons à parler des moyens généraux de conservation des fourrages, des céréales non battues et des pailles, des grains, des racines, enfin des fruits. {{d|''’[[Auteur :Charles-François Bailly de Merlieux |{{abréviation|C B. de M.| Charles-François Bailly de Merlieux}}]]''’|3}} |
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{{p|12 : 2 : 1}}{{T5|Art. {{rom-maj|i}}{{e|er}}. — ''Conservation des fourrages, des grains en gerbes et des pailles.''}} |
{{p|12 : 2 : 1}}{{T5|Art. {{rom-maj|i}}{{e|er}}. — ''Conservation des fourrages, des grains en gerbes et des pailles.''}} |
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Les ''foins'' et autres fourrages ; les ''blés'' et autres espèces de ''céréales'' avant leur battage ;et enfin les ''pailles'', après ce battage,se conservent ordinairement, soit en en formant à l’extérieur des ''meules'' ou ''gerbiers'',soit en les rentrant, ou dans des ''greniers'' et ''fenils'' ou ''fointiers'' pratiqués au-dessus des hangars, écuries, étables ou autres localités de ce genre qui doivent nécessairement occuper les rez-de-chaussées, ou dans des granges construites ad hoc et consacrées, dans toute leur hauteur, à ces emmagasinemens, et dans lesquelles on établit en outre l’aire nécessaire au battage. |
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Les ''foins'' et autres fourrages ; les ''blés'' et |
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autres espèces de ''céréales'' avant leur battage ; |
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et enfin les ''pailles'', après ce battage, |
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se conservent ordinairement, soit en en formant |
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à l’extérieur des ''meules'' ou ''gerbiers'', |
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soit en les rentrant, ou dans des ''greniers'' et |
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''fenils'' ou ''fointiers'' pratiqués au-dessus des |
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hangars, écuries, étables ou autres localités |
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de ce genre qui doivent nécessairement occuper |
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les rez-de-chaussées, ou dans des granges |
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construites ad hoc et consacrées, dans |
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toute leur hauteur, à ces emmagasinemens, et |
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dans lesquelles on établit en outre l’aire nécessaire |
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au battage. |
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Pour reconnaître quels sont les avantages et les inconvéniens divers que ces différens moyens présentent, tant sous le rapport de l’économie que sous celui de la bonne conservation des produits, il est nécessaire que nous entrions dans quelques détails sur les modifications dont ces moyens mêmes sont susceptibles. |
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Pour reconnaître quels sont les avantages |
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et les inconvéniens divers que ces différens |
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moyens présentent, tant sous le rapport de |
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l’économie que sous celui de la bonne conservation |
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des produits, il est nécessaire que |
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nous entrions dans quelques détails sur les |
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modifications dont ces moyens mêmes sont |
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susceptibles. |
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{{p|13 : 2 : 1 : 1}}{{T6|§ {{rom-maj|i}}{{e|er}}. — Des meules et gerbiers.}} |
{{p|13 : 2 : 1 : 1}}{{T6|§ {{rom-maj|i}}{{e|er}}. — Des meules et gerbiers.}} |
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Nous parlerons d’abord des ''meules'' ou ''gerbiers''. Il est facile de concevoir que ce sont,en général, les moyens les plus favorables sous le rapport de l’économie ; mais cette économie peut encore varier très-sensiblement,suivant le plus ou moins de soins ou de recherches qu’on apporte à leur confection. |
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Nous parlerons d’abord des ''meules'' ou ''gerbiers''. |
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Il est facile de concevoir que ce sont, |
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en général, les moyens les plus favorables |
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sous le rapport de l’économie ; mais cette |
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économie peut encore varier très-sensiblement, |
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suivant le plus ou moins de soins ou |
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de recherches qu’on apporte à leur confection. |
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En général, on emploie principalement le |
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nom de ''meule'' quand il s’agit de ''foins'' et autres |
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espèces de ''fourrages'', et on réserve celui |
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de ''gerbier'' pour les cas où il s’agit de gerbes |
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de ''blés'', ''avoines'' et autres céréales. |
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Le plus souvent ''on établit les meules'' et |
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même les ''gerbiers'' presque immédiatement |
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sur le sol et sans aucune précaution ; mais |
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nous croyons qu’il est à peu près indispensable |
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d’observer au moins celles que nous |
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allons indiquer et que nous empruntons en |
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grande partie à M. {{sc|de Morel-Vindé}} <ref>''Essai sur les constructions rurales économiques'', par M. le vicomte {{sc|de Morel-Vindé}}. Paris, 1824 ; chap. 5 bis.''</ref>. |
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En général, on emploie principalement le nom de ''meule'' quand il s’agit de ''foins'' et autres espèces de ''fourrages'', et on réserve celui de ''gerbier'' pour les cas où il s’agit de gerbes de ''blés'', ''avoines'' et autres céréales. |
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I. ''Meules sur terre.'' |
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Le plus souvent ''on établit les meules'' et même les ''gerbiers'' presque immédiatement sur le sol et sans aucune précaution ; mais nous croyons qu’il est à peu près indispensable d’observer au moins celles que nous allons indiquer et que nous empruntons en grande partie à M. {{sc|de Morel-Vindé}} <ref>''Essai sur les constructions rurales économiques'', par M. le vicomte {{sc|de Morel-Vindé}}. Paris, 1824 ; chap. 5 bis.''</ref>. |
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Après avoir tracé sur le sol un cercle de la |
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grandeur qu’on veut donner a la meule ou |
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au gerbier, ''on creuse un fossé'' de 2 à 3 pi. de |
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profondeur dont on rejette les terres sur le |
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terre-plein du centre. Sur ce terre-plein ainsi |
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surchargé et bien battu, on établit d’abord |
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pour soutrait un lit de fagots ; puis on construit |
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la meule, en l’évasant à peu près ainsi |
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que l’indiquent les ''fig.'' 442 et 443, de façon à |
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{{c|I. ''Meules sur terre.''}} |
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'''Fig. 442. ''' |
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'''Fig. 443. ''' |
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Après avoir tracé sur le sol un cercle de la grandeur qu’on veut donner a la meule ou au gerbier, ''on creuse un fossé'' de 2 à 3 pi. de profondeur dont on rejette les terres sur le terre-plein du centre. Sur ce terre-plein ainsi surchargé et bien battu, on établit d’abord pour soutrait un lit de fagots ; puis on construit la meule, en l’évasant à peu près ainsi que l’indiquent les ''fig.'' 442 et 443, de façon à éloigner du corps et surtout du pied l’égout de la couverture en paille par laquelle on la termine. |
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éloigner du corps et surtout du pied l’égout |
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de la couverture en paille par laquelle on la |
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termine. |
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II. ''Meules avec support.'' |
{{c|II. ''Meules avec support.'' }} |
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Mais, ainsi établis, les meules ou gerbiers ne sont complètement garantis, ni, ''par le pied'', de l’humidité du sol et surtout de l’attaque des rats et des souris ; ni, ''quant à leur élévation'', de l’attaque des vents violens qui parviennent quelquefois à les renverser ; ni enfin, ''par leur couverture'', de l’infiltration des eaux pluviales. Voyons quels sont les différens ou au moins les principaux moyens qu’on a employés ou proposés pour y remédier. |
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Mais, ainsi établis, les meules ou gerbiers |
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ne sont complètement garantis, ni, ''par le pied'', de l’humidité du sol et surtout de l’attaque |
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des rats et des souris ; ni, ''quant à leur élévation'', de l’attaque des vents violens qui |
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parviennent quelquefois à les renverser ; ni |
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enfin, ''par leur couverture'', de l’infiltration |
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des eaux pluviales. Voyons quels sont les |
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différens ou au moins les principaux moyens |
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qu’on a employés ou proposés pour y remédier. |
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Quant ''au pied'' d’abord, nous citerons en premier lieu les ''meules dites à l’américaine'',également indiquées par M. {{sc|de Morel-Vindé}}. Un châssis en bois, le plus souvent carré (''fig.'' 444), afin d’être moins cher ; quelquefois aussi octogonal (''fig.'' 445) ou même circulaire,est établi à 2 {{abréviation|pi.|pied}} environ au-dessus de terre, sur des supports placés au centre ainsi que sous chacun des angles du châssis. La meule est ensuite élevée sur ce châssis,soit au moyen de quelques planches à clairevoie posées en travers des bâtis qui le composent,soit en formant également une {{1re}}couche de fagots. |
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Quant ''au pied'' d’abord, nous citerons en |
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premier lieu les ''meules dites à l’américaine'', |
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également indiquées par M. {{sc|de Morel-Vindé}}. |
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Un châssis en bois, le plus souvent carré |
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(''fig.'' 444), afin d’être moins cher ; quelquefois |
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aussi octogonal (''fig.'' 445) ou même circulaire, |
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est établi à 2 {{abréviation|pi.|pied}} environ au-dessus de |
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terre, sur des supports placés au centre |
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ainsi que sous chacun des angles du châssis. |
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La meule est ensuite élevée sur ce châssis, |
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soit au moyen de quelques planches à clairevoie |
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posées en travers des bâtis qui le composent, |
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soit en formant également une {{1re}} |
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couche de fagots. |