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400 REVUE PHILOSOPHIQUE |
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formément auxquelles le sentiment immédiat de la souffrance éveille |
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expression de douleur. C'est de la satisfaction donnée à ces disposi- |
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de pareilles tendances organiques, en nous rapportant à la manière |
de pareilles tendances organiques, en nous rapportant à la manière |
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dont la communication mutuelle des sentiments semble avoir pris |
dont la communication mutuelle des sentiments semble avoir pris naissance. D’après {{M.|Herbert Spencer}}, les animaux vivant en société ont |
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sance. D'après M. Herbert Spencer, les animaux vivant en société ont |
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éprouvant simultanément la souffrance et la crainte, le soulagement |
éprouvant simultanément la souffrance et la crainte, le soulagement |
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et la satisfaction. Ainsi, par exemple, ils étaient souvent soumis aux |
et la satisfaction. Ainsi, par exemple, ils étaient souvent soumis aux |
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mêmes conditions de la faim, aux mêmes sentiments de crainte en |
mêmes conditions de la faim, aux mêmes sentiments de crainte en |
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présence |
présence d’ennemis pillards. De cette manière une association s’établissait dans l’esprit de l’animal entre les signes de crainte chez un |
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blissait dans l'esprit de l'animal entre les signes de crainte chez un |
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riences simultanées ne pouvaient-elles pas avoir encore d'autres |
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amené probablement la formation de relations organiques entre les |
amené probablement la formation de relations organiques entre les |
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signes sensibles correspondant aux cris, etc., des autres animaux et |
signes sensibles correspondant aux cris, etc., des autres animaux et |
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les impulsions motrices qui produisent ces cris dans |
les impulsions motrices qui produisent ces cris dans l’animal, et de |
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cette manière a dû naître |
cette manière a dû naître l’impulsion qui excite à répondre à un cri |
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entendu, et, |
entendu, et, d’autre part, le désir d’entendre un cri de sympathie |
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quand |
quand l’animal est soumis à une épreuve propre à le provoquer. |
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Si maintenant nous ajoutons à cet argument hypothétique la |
Si maintenant nous ajoutons à cet argument hypothétique la considération déjà exposée, à savoir que l’impulsion qui excite à exprimer des états de souffrance a dû, à cause de son utilité supérieure, |
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sidération déjà exposée, à savoir que l'impulsion qui excite à expri- |
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mer des états de souffrance a dû, à cause de son utilité supérieure, |
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se développer antérieurement et atteindre une plus grande énergie |
se développer antérieurement et atteindre une plus grande énergie |
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que |
que l’impulsion qui excite à exprimer des états de satisfaction et de |
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plaisir, nous sommes amenés à conclure que parmi les animaux |
plaisir, nous sommes amenés à conclure que parmi les animaux |
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vivant en société la relation organique ou |
vivant en société la relation organique ou l’association entre les |
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signes de douleur |
signes de douleur d’un autre animal et l’action musculaire qui produit l’expression de la propre douleur de l’individu, a dû s’imprimer plus fortement que l’association dans le cas de sentiments |
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duit l'expression de la propre douleur de l'individu, a dû s'im- |
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primer plus fortement que l'association dans le cas de sentiments |
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De cette manière donc, il semble possible de rattacher la satisfac- |
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tion particulière qui provient de l'échange simultané des expres- |
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sions les plus raffinées de la douleur et du regret, parmi les hommes |
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De cette manière donc, il semble possible de rattacher la satisfaction particulière qui provient de l’échange simultané des expressions les plus raffinées de la douleur et du regret, parmi les hommes |
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