« Page:Arène - Friquettes et friquets, 1897.djvu/321 » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
|||
| État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
| - | + | Page validée | |
| En-tête (noinclude) : | En-tête (noinclude) : | ||
| Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
{{nr||LE COCHON|307}} |
|||
| Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
| Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
<nowiki /> |
|||
— Je sortais alors du collège, mélancolique, |
— Je sortais alors du collège, mélancolique, et promenant à travers le temps et l’espace cet état d’âme particulier à la jeunesse qui s’appelle besoin d’aimer. |
||
et promenant à travers le temps et l’espace |
|||
cet état d’âme particulier à la jeunesse qui |
|||
s’appelle besoin d’aimer. |
|||
Amoureux, je l’étais oh ! de toutes les |
Amoureux, je l’étais oh ! de toutes les femmes, mais sans qu’aucune d’elles s’en doutât. |
||
femmes, mais sans qu’aucune d’elles s’en |
|||
doutât. |
|||
L’homme est sur ce point, vous le savez la plus maltraitée des créatures. Ceux que notre orgueil appelle des frères inférieurs savent, quand vient la saison d’aimer, s’embellir de façon spéciale, revêtant un poil plus lustré, un plumage aux couleurs plus vives, allumant même dans la nuit des parures phosphorescentes pareilles aux pierreries. |
|||
L’homme est sur ce point, vous le savez |
|||
la plus maltraitée des créatures. Ceux que |
|||
notre orgueil appelle des frères inférieurs |
|||
savent, quand vient la saison d’aimer, s’embellir |
|||
de façon spéciale, revêtant un poil |
|||
plus lustré, un plumage aux couleurs plus |
|||
vives, allumant même dans la nuit des |
|||
parures phosphorescentes pareilles aux pierreries. |
|||
L’homme amoureux, lui, n’a pas d’uniforme, |
L’homme amoureux, lui, n’a pas d’uniforme, la femme amoureuse non plus. |
||
la femme amoureuse non plus. |
|||
De sorte que, chaque jour, d’innombrables Roméos avec de non moins innombrables Juliettes, se rencontrent, se frôlent, mais ne se reconnaissent pas. Et c’est un malheur qui, par exemple, n’arrive jamais aux vers luisants. |
|||
De sorte que, chaque jour, d’innombrables |
|||
Roméos avec de non moins innombrables |
|||
Juliettes, se rencontrent, se frôlent, |
|||
mais ne se reconnaissent pas. Et c’est un |
|||
malheur qui, par exemple, n’arrive jamais |
|||
aux vers luisants. |
|||
J’avais bien essayé de fixer un peu ces {{tiret|va|gues}} |
J’avais bien essayé de fixer un peu ces {{tiret|va|gues}} |
||