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coucher au milieu de Paris : on ne peut pas faire plus d’honneur à l’habitude.
{{tiret2|l’ac|coucher}} au milieu de Paris : on ne peut pas faire plus d’honneur à l’habitude.
Adieu, ma très-chère<ref>29. Le commencement de cet alinéa, jusqu’à « Je suis à vous, ̃ » manque dans l’édition de 1754.</ref> : je n’ai point de vos lettres ; il faut attendre jusqu’à Époisse. Je fais mille compliments au bel abbé et à M. de la Garde ; dites à l’abbé que je me mêle de le prier de bien faire auprès de Monsieur l’Archevêque : eh mon Dieu ! peut-on trop prendre sur soi pour un si bon et si digne patriarche ? Je suis à vous, ma très-chère, et vous ne me persuaderez jamais<ref>30. « Et on ne me fera jamais entendre. » (''Édition de'' I754)</ref> qu’il me soit bon de n’être point avec vous : je ne croyois pas qu’on put vous persuader cette ridicule opinion ; mais vous m’en avez écrit des choses<ref> (''Ibidem''.) Voyez la lettre du 10 août précédent, p. 269.</ref> que je ne puis oublier. Vous et moi, nous serons donc bien à plaindre, quand vos affaires vous obligeront de me revoir.


Adieu, ma très-chère<ref>29. Le commencement de cet alinéa, jusqu’à : « Je suis à vous, » manque dans l’édition de 1754.</ref> : je n’ai point de vos lettres ; il faut attendre jusqu’à Époisse. Je fais mille compliments au bel abbé et à M.{{lié}}de la Garde ; dites à l’abbé que je me mêle de le prier de bien faire auprès de Monsieur l’Archevêque : eh mon Dieu ! peut-on trop prendre sur soi pour un si bon et si digne patriarche ? Je suis à vous, ma très-chère, et vous ne me persuaderez jamais<ref>30. « Et on ne me fera jamais entendre. » (''Édition de'' 1754.)</ref> qu’il me soit bon de n’être point avec vous : je ne croyois pas qu’on pût vous persuader cette ridicule opinion ; mais vous m’en avez écrit des choses<ref> « Des lignes » (''Ibidem''.) Voyez la lettre du 10 août précédent, {{pg}}269.</ref> que je ne puis oublier. Vous et moi, nous serons donc bien à plaindre, quand vos affaires vous obligeront de me revoir.
689. DU COMTE DE BUSSY RABUTIN


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A MADAME DE SÉVIGNÉ ET A CORBINELLI.
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Le même jour que je reçus cette lettre (n° 632, p. 247), je fis réponse à Mme de Sévigné<ref>LETTRE 639. 1. Dans le manuscrit de la Bibliothèque impériale : « je fis cette réponse à Mme de Sévigné, que je lui envoyai par homme exprès à Époisse.</ref>»
{{t3mp|639. — DU COMTE DE BUSSY RABUTIN À MADAME DE SÉVIGNÉ ET À CORBINELLI.}}
A Chaseu, ce 20e août 1677. ·
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A MADAME DE SÉVIGNÉ.
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JE ne fais que d’arriver du comté de Bourgogne<ref>2. De Franche-Comté : voyez plus haut, p. 247, note 1.</ref> avec la veuve que vous aimez, Madame, et c’est pourquoi je
{{sc|Je}} ne fais que d’arriver du comté de Bourgogne<ref>2. De Franche-Comté : voyez plus haut, {{pg}}247, note 1.</ref> avec la veuve que vous aimez, Madame, et c’est pourquoi je<section end="639"/>








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