« Page:Revue des Deux Mondes - 1832 - tome 8.djvu/592 » : différence entre les versions
Pywikibot touch edit |
|||
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page validée | |
En-tête (noinclude) : | En-tête (noinclude) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
{{SDT}} |
|||
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
⚫ | |||
{{c|ADRESSÉES|fs=90%|m=2em}} |
|||
⚫ | |||
⚫ | |||
{{-|6|m=2em}} |
|||
⚫ | |||
ADRESSEES |
|||
⚫ | |||
⚫ | |||
⚫ | |||
⚫ | La révolution française, monsieur, est si peu une émotion sans terme et sans cause, que dès l’origine elle a voulu se constituer. La situation était unique. Jamais législateur, même dans l’enfance du monde, n’eut un champ plus libre. Que ceux qui doutent encore de la durée progressive des sociétés modernes regardent un peuple ancien, chargé d’histoire et de souvenirs, se régénérer et devenir tellement nouveau, qu’il pourra, avec autant de facilité qu’une nation encore vierge des assauts du destin, chercher des formes qui l’expriment et le définissent : une constitution. |
||
{{séparateur}} |
|||
⚫ | |||
⚫ | |||
⚫ | |||
FRANCE AVEC L’ALLEMAGNE. |
|||
{{séparateur}}|fs=140%}} |
|||
⚫ | |||
La révolution française, monsieur, est si peu une émotion sans |
|||
terme et sans cause, que dès l’origine elle a voulu se constituer. |
|||
⚫ | |||
régénérer et devenir tellement nouveau, qu’il pourra, avec autant |
|||
de facilité qu’une nation encore vierge des assauts du destin, chercher des formes qui l’expriment et le définissent : une constitution. |
|||
Vous en convenez avec moi, monsieur, la volonté humaine ne |
|||
⚫ |