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<section begin="s1"/>Jeanne Désirée, fondatrice, par la demoiselle Juliette, qui n’est pas encore femme nouvelle, mais qui semble aspirer à le devenir. |
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encore femme nouvelle, mais qui semble aspirer à le devenir. |
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Votre œuvre vous met hors la loi, dit en commençant mademoiselle Juliette, je ne dois point vous le dissimuler ; et, pour vous seconder, il faut sentir tout ce qu’il y a ''d’intimement utile au fond'' de votre nouvelle morale. Mais, si vous pouviez joindre la forme au fond ; en d’autres termes, si vous pouviez être femmes nouvelles et femmes d’ordre, beaucoup d’hommes viendraient à votre aide. |
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Votre œuvre vous met hors la loi, dit en commençant mademoiselle |
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Juliette, je ne dois point vous le dissimuler ; et, pour vous seconder, |
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il faut sentir tout ce qu’il y a ''d’intimement utile au fond'' de votre |
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nouvelle morale. Mais, si vous pouviez joindre là forme au fond ; en |
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d’autres termes, si vous pouviez être femmes nouvelles et femmes d’ordre, |
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beaucoup d’hommes viendraient à votre aide. |
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Mademoiselle Juliette appelle ensuite les dames fondatrices ses |
Mademoiselle Juliette appelle ensuite les dames fondatrices ses chères enfans ; puis, après les avoir charitablement prévenues qu’elles sont loin de la perfection, et que le désordre de leurs idées est bien grand, elle se déclare leur mère en expérience. |
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chères enfans ; puis, après les avoir charitablement prévenues qu’elles |
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sont loin de la perfection, et que le désordre de leurs idées est bien |
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grand, elle se déclare leur mère en expérience. |
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Tout ceci n’aurait rien d’absolument flatteur pour les femmes nouvelles, si mademoiselle Juliette n’ajoutait en finissant : Comme vous avez besoin, mes chères enfans, d’être soutenues dans votre apostolat, désirant concourir à votre œuvre et vous donner un haut témoignage de mon affection, je vous fais passer ci-joints 25{{lié}}francs. Ces 25{{lié}}francs arrivent à propos pour dorer les objections quelque peu dures et incisives de mademoiselle Félicité ; aussi les dames fondatrices, dans leur quittance qui suit, déclarent-elles recevoir avec une vive reconnaissance les avis maternels et les 25{{lié}}francs de mademoiselle Juliette. |
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Tout ceci n’aurait rien d’absolument flatteur pour les femmes nouvelles, |
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si mademoiselle Juliette n’ajoutait en finissant : Comme vous avez |
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besoin, mes chères enfans, d’être soutenues dans votre apostolat, désirant |
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concourir à votre œuvre et vous donner un haut témoignage de |
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mon affection, je vous fais passer ci-joints 25 francs. Ces 25 francs arrivent |
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à propos pour dorer les objections quelque peu dures et incisives |
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de mademoiselle Félicité ; aussi les dames fondatrices, dans leur |
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quittance qui suit, déclarent-elles recevoir avec une vive reconnaissance |
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les avis maternels et les 25 francs de mademoiselle Juliette. |
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Que si quelqu’un de nos lecteurs désirait aussi concourir à l’œuvre |
Que si quelqu’un de nos lecteurs désirait aussi concourir à l’œuvre des femmes nouvelles et leur donner quelque témoignage de son affection, il devrait s’adresser au bureau de l’Apostolat, rue du Faubourg Saint-Denis, n{{o}}{{lié}}11, ou à madame Voilquin, rue Cadet, n{{o}}{{lié}}26. |
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des femmes nouvelles et leur donner quelque témoignage de son affection, |
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il devrait s’adresser au bureau de l’Apostolat, rue du Faubourg |
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Saint-Denis, n° 11, ou à madame Voilquin, rue Cadet, n° 26. |
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Il est bien recommandé d’affranchir non-seulement la femme, mais |
Il est bien recommandé d’affranchir non-seulement la femme, mais encore les lettres et paquets. |
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encore les lettres et paquets. |
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La ''Revue des Deux Mondes'', en admettant dans sa dernière livraison |
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une grave accusation contre M. Douville, a toujours eu l’intention |
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de concilier, d’une manière franche et loyale, ce qu’elle devait d’une |
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part aux intérêts de la vérité, et de l’autre à la défense de la personne |
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La ''Revue des Deux Mondes'', en admettant dans sa dernière livraison une grave accusation contre {{M.|Douville}}, a toujours eu l’intention de concilier, d’une manière franche et loyale, ce qu’elle devait d’une part aux intérêts de la vérité, et de l’autre à la défense de la personne inculpée. Elle a donc accueilli sans difficulté la lettre suivante que lui a adressée {{M.|Douville}} le 10 courant, bien qu’elle porte la date du 6, par erreur sans doute. Cette lettre n’est, quant aux moyens de défense qu’elle contient, que la répétition exacte de celle que son auteur a insérée le 7 courant dans le ''Messager des Chambres'', et à laquelle j’ai répondu le lendemain dans le même journal, en promettant de donner aujourd’hui les preuves écrites de toutes les assertions que j’ai avancées. |
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inculpée. Elle a donc accueilli sans difficulté la lettre suivante que lui |
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a adressée M. Douville le 10 courant, bien qu’elle porte la date du 6, |
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par erreur sans doute. Cette lettre n’est, quant aux moyens de défense |
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qu’elle contient, que la répétition exacte de celle que son auteur a insérée |
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le 7 courant dans le ''Messager des Chambres'', et à laquelle j’ai |
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répondu le lendemain dans le même journal, en promettant de donner |
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aujourd’hui les preuves écrites de toutes les assertions que j’ai avancées. |
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