« Page:Revue des Deux Mondes - 1891 - tome 103.djvu/629 » : différence entre les versions

AkBot (discussion | contributions)
Pywikibot touch edit
Zoé (discussion | contributions)
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page non corrigée
+
Page corrigée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :

Elle, au contraire, ne fut que charme et séduction. Tour à tour sérieuse et enjouée, pressante et insinuante, toujours maîtresse de soi, toujours consciente de son rang, de sa race et de sa beauté, elle se révéla aux yeux de Napoléon, étonné, une créature exquise et supérieure. A la fin de la soirée, elle l’avait visiblement captivé, elle le dominait <ref> Napoléon en a fait l’aveu à Saint-Hélène. (V. ''Mémorial'', IV, 262.) </ref>, elle lui arrachait en souriant de bienveillantes assurances, de vagues promesses.
Elle, au contraire, ne fut que charme et séduction. Tour à tour sérieuse et enjouée, pressante et insinuante, toujours maîtresse de soi, toujours consciente de son rang, de sa race et de sa beauté, elle se révéla aux yeux de Napoléon, étonné, une créature exquise et supérieure. A la fin de la soirée, elle l’avait visiblement captivé, elle le dominait <ref> Napoléon en a fait l’aveu à Saint-Hélène. (V. ''Mémorial'', IV, 262.) </ref>, elle lui arrachait en souriant de bienveillantes assurances, de vagues promesses.