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« FR. -GUILLAUME. »
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La lettre à la reine est perdue ; celle que Wilhelmine a mise dans ses mémoires est certainement fausse. Frédéric-Guillaume, au moment où il prenait des précautions pour atténuer le coup qui allait être porté à sa femme, ne lui aurait pas écrit qu’il était résolu à faire mourir son fils. Il est probable, comme le disent les ministres d’Angleterre et de France, qu’après avoir raconté les faits, et l’interrogatoire du prince, et la façon dont celui-ci s’y était comporté, il annonçait à la reine l’arrestation et l’ordre qu’il avait donné de conduire Fritz dans une forteresse. Nous n’avons pas le droit de penser qu’aucun sentiment humain ne se mêlait à la fureur du roi. Il y a dans le billet à Mme de Kamken de la sensibilité étrange, mais qui est de la sensibilité.
La lettre à la reine est perdue ; celle que Wilhelmine a mise dans ses mémoires est certainement fausse. Frédéric-Guillaume, au moment où il prenait des précautions pour atténuer le coup qui allait être porté à sa femme, ne lui aurait pas écrit qu’il était résolu à faire mourir son fils. Il est probable, comme le disent les ministres d’Angleterre et de France, qu’après avoir raconté les faits, et l’interrogatoire du prince, et la façon dont celui-ci s’y était comporté, il annonçait à la reine l’arrestation et l’ordre qu’il avait donné de conduire Fritz dans une forteresse. Nous n’avons pas le droit de penser qu’aucun sentiment humain ne se mêlait à la fureur du roi. Il y a dans le billet à Mme de Kamken de la sensibilité étrange, mais qui est de la sensibilité.