« Page:Revue des Deux Mondes - 1831 - tome 4.djvu/596 » : différence entre les versions

AkBot (discussion | contributions)
Pywikibot touch edit
 
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page corrigée
+
Page validée
En-tête (noinclude) :En-tête (noinclude) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{nr|580|VOYAGES.}}
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
très-naturellement. La petite rivière Menai se jette dans le Quorra immédiatement au-dessous de Boossa, et comme il est nécessaire de la traverser pour arriver du sud en cette ville, Clapperton supposa que le Menai était un bras du grand fleuve. « Ce matin, dit Lander, j’ai vu le fameux Niger ou Quorra, qui coule au pied de la ville, à peu près à un mille de notre habitation, et je suis très-surpris de son peu de largeur. D’âpres rochers noirs s’élèvent à pic du milieu du courant, et sa surface est agitée par des tournans rapides. Ici, dans sa plus grande largeur, à la fin de la saison sèche, il n’a pas plus d’un jet de pierre. Le roc sur lequel je me suis assis domine l’endroit où Mungo-Park et ses compagnons trouvèrent la mort. »
très-naturellement. La petite rivière Menai se jette dans le Quorra immédiatement au-dessous de Boossa, et comme il est nécessaire de la traverser pour arriver du sud en cette ville, Clapperton supposa que le Menai était un bras du grand fleuve.
« Ce matin, dit Lander, j’ai vu le fameux Niger ou Quorra, qui coule au pied de la ville, à peu près à un mille de notre habitation, et je suis très-surpris de son peu de largeur. D’âpres rochers noirs s’élèvent à pic du milieu du courant, et sa surface est agitée par des tournans rapides. Ici, dans sa plus grande largeur, à la fin de la saison sèche, il n’a pas plus d’un jet de pierre. Le roc sur lequel je me suis assis domine l’endroit où Mungo-Park et ses compagnons trouvèrent la mort. »


De Boossa à Yaoori ils remontèrent le fleuve en canot : des rochers, des bancs de sable, et de petites îles basses, le partagent en de nombreux canaux. Ces îles sont couvertes de gazon très-haut, et partout l’eau est si peu profonde, que souvent le canot touchait le fond. Cependant on leur dit à Yaoori qu’au-dessus de cet endroit et au-dessous de Boossa, la navigation n’était gênée ni par des rochers, ni par des bancs de sable, et qu’après la saison des pluies, tous les canots vont et viennent facilement entre Yaoori, Nyffe, Boossa et Funda.
De Boossa à Yaoori ils remontèrent le fleuve en canot : des rochers, des bancs de sable, et de petites îles basses, le partagent en de nombreux canaux. Ces îles sont couvertes de gazon très-haut, et partout l’eau est si peu profonde, que souvent le canot touchait le fond. Cependant on leur dit à Yaoori qu’au-dessus de cet endroit et au-dessous de Boossa, la navigation n’était gênée ni par des rochers, ni par des bancs de sable, et qu’après la saison des pluies, tous les canots vont et viennent facilement entre Yaoori, Nyffe, Boossa et Funda.