« Page:Revue des Deux Mondes - 1831 - tome 4.djvu/251 » : différence entre les versions
Pywikibot touch edit |
|||
| État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
| - | + | Page validée | |
| En-tête (noinclude) : | En-tête (noinclude) : | ||
| Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
{{=}} |
|||
| Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
| Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
| ⚫ | |||
| ⚫ | |||
{{c|DE|fs=90%|m=2em}} |
|||
| ⚫ | |||
| ⚫ | |||
{{séparateur}}|fs=140%}} |
|||
<poem> |
|||
Chaang si lieu yang ro p,hlaat, |
|||
Nakpraat yàng ro p,blanig ? |
|||
''Maxime siamoise en langue'' |
{{ep|Chaang si lieu yang ro p,blaat,<br/>Nakpraat yàng ro p,blang ?|''Maxime siamoise en langue'' {{sc|T’Hai}}.|marge=55|margeauteur=0}} |
||
Si le puissant éléphant chancèle quelquefois, |
|||
devons-nous être surpris qu’un homme faible |
|||
tombe dans l’erreur ? |
|||
</poem> |
|||
{{ep|Si le puissant éléphant chancèle quelquefois, devons-nous être surpris qu’un homme faible tombe dans l’erreur ?}} |
|||
{{ |
{{-|6|m=4em}} |
||
L’état de la Chine a été depuis deux cents ans le sujet des recherches des Européens. Les missionnaires ont trop vanté, quelques auteurs, tels que ''Sonnerat'' et ''Maltebrun'', ont trop dénigré cet antique pays, où tout semble tenir de l’extraordinaire, ce peuple industrieux qui est l’antipode de tous les peuples du globe. |
L’état de la Chine a été depuis deux cents ans le sujet des recherches des Européens. Les missionnaires ont trop vanté, quelques auteurs, tels que ''Sonnerat'' et ''Maltebrun'', ont trop dénigré cet antique pays, où tout semble tenir de l’extraordinaire, ce peuple industrieux qui est l’antipode de tous les peuples du globe. |
||
On a attribué au climat les défauts et les qualités des descendans des anciens Sères |
On a attribué au climat les défauts et les qualités des descendans des anciens Sères{{lié}}<ref>Je pense que la Chine est le pays des anciens ''Seres'' de Pline et de Ptolémée, et non la contrée des ''Sinœ'', que je crois trouver sur la côte de l’empire birman. </ref>: hypothèse ressuscitée de ''Charron'' et de ''Montesquieu''. Le climat a moins d’influence sur les hommes que leur organisation, l’éducation, la religion et le gouvernement ; et comme le dit fort bien le poète chinois |
||