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Mes soldats presque nus, dans l’ombre intimidés,
Mes soldats presque nus, dans l’ombre intimidés,
Les rangs de toutes parts mal pris et mal gardés…</poem>
Les rangs de toutes parts mal pris et mal gardés…</poem>



Quelle peinture vive et vraie de ce combat nocturne, de cette confusion, de ce désordre, de cette armée dissipée dans les horreurs de la nuit ! Que ce Racine est admirable ! » Il se figurait quelquefois qu’à force de le relire, il réussirait à faire passer dans ses ''Épîtres'' la magie, les enchantemens de ce style divin : — « Ne trouvez-vous pas dans mes vers un peu du coulant de Racine ? » — On est heureux de surprendre en flagrant délit de candeur celui qui vola la Silésie et qui sut la garder à la barbe de toute l’Europe.
Quelle peinture vive et vraie de ce combat nocturne, de cette confusion, de ce désordre, de cette armée dissipée dans les horreurs de la nuit ! Que ce Racine est admirable ! » Il se figurait quelquefois qu’à force de le relire, il réussirait à faire passer dans ses ''Épîtres'' la magie, les enchantemens de ce style divin : — « Ne trouvez-vous pas dans mes vers un peu du coulant de Racine ? » — On est heureux de surprendre en flagrant délit de candeur celui qui vola la Silésie et qui sut la garder à la barbe de toute l’Europe.