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Boishébert de favoriser leur départ. La Jonquière faisait
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Boisliébert de favoriser leur départ. La Jonquière faisait
aussi part au ministre des pourparlers qu’il avait eus avec
aussi part au ministre des pourparlers qu’il avait eus avec
les Sauvages. Voici les passages essentiels de sa lettre ^ :
les Sauvages. Voici les passages essentiels de sa lettre <ref>L’extrait qu’en donne le ''MS.'' original — fol. 361 — est bien incomplet, et de
plus en anglais. Or, nous avons le texte complet de cette lettre sous les yeux,
« A Québec, le 9 8bre 1749.
d’après l’original, et nous en détachons, en justice pour les Français que Richard
semble vouloir prendre à partie, tous les passages propres à mettre dans
son vrai jour leur conduite en Acadie. Cf. ''Archives Canadiennes'', 1905. Vol. {{rom-maj|II}}.
App. N. pp. 373-4. </ref> :


{{d| « À Québec, le 9 8bre 1749.|5}}
« Monseigneur,


« Monseigneur,
<( . . .Les Angiois continuent de molester les habitants

« Les Angiois continuent de molester les habitants
françois de l’Acadie et veulent les contraindre à quitter leur
françois de l’Acadie et veulent les contraindre à quitter leur
religion et se déclarer fidèles sujets du Roy de la Grande
religion et se déclarer fidèles sujets du Roy de la Grande
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« Ces pauvres habitants qui n’ont jusqu’à présent reçu
« Ces pauvres habitants qui n’ont jusqu’à présent reçu
aucun secours de nous, se voyant comme abandonnés et hors
aucun secours de nous, se voyant comme abandonnés et hors
d’état de se soustraire aux persécutions des Angiois, ont
d’état de se soustraire aux persécutions des Anglois, ont
pris le parti de présenter une requête à M. de Cornwallis,
pris le parti de présenter une requête à M. de Cornwallis,
gouverneur de la Nouvelle-Ecosse, le 1er août, par laquelle
gouverneur de la Nouvelle-Écosse, le {{1er}} août, par laquelle
ils demandent qu’il leur soit accordé des prêtres et l’exercice
ils demandent qu’il leur soit accordé des prêtres et l’exercice
libre et public de leur religion ; ils conservent même
libre et public de leur religion ; ils conservent même
leur attachement pour la France jusqu’au point qu’ils demandent
leur attachement pour la France jusqu’au point qu’ils demandent
aussi qu’ils ne soient pas obligés de porter les
aussi qu’ils ne soient pas obligés de porter les
armes en cas de giierre quand même la province seroit attaquée.
armes en cas de guerre quand même la province seroit attaquée.
Sur cette requête le Sr. de Coruwallis a rendu une
Sur cette requête le Sr. de Coruwallis a rendu une
ordonnance le dix du dit mois portant : Primo : que pourvu
ordonnance le dix du dit mois portant : ''{{lang|la|Primo}}'' : que pourvu
que les dits habitants continuent d’être fidèles sujets du
que les dits habitants continuent d’être fidèles sujets du
Roy de Grande Bretagne, il leur accordera des prêtres et
Roy de Grande Bretagne, il leur accordera des prêtres et
3. L’extrait qu’en donne le MS. original — fol. 361 — est bien incomplet, et de
plus en anglais. Or, nous avons le texte complet de cette lettre sous les yeux,
d’après l’original, et nous en détachons, en justice pour les Français que Eichard
semble vouloir prendre à partie, tous les passages propres à mettre dans
son vrai jour leur conduite en Acadie. Cf. Archives Canadiennes, 1905. Vol. II.
App. N. pp. 373-4.