Rondeaux, Texte établi par Maurice RoyFirmin Didot (p. 156).


XV


Quant je ne fois a nul tort,
Pourquoy me doit on blasmer
De mon doulz ami amer ?
Et a son vueil je m’acord.[1]

S’en lui est tout mon déport,[2]
N’autre n’y puet droit clamer,
Quant je ne fois a nul tort.

Je l’aim, qu’en est il au fort ?
En fault il tel plait semer[3]
Partout pour moy diffamer ?
En ay je desservi mort
Quant je ne fois a nul tort ?

  1. XV. — 4 B S’a son doulz vouloir m’accort
  2. — 5 B devie
  3. — 9 A1 t, p. mener.