Remarques de médecine sur différents sujets/Index

TABLE
DES MATIERES


A.

Abscés. Galien dit des abscés qui renferment une humeur chaude, dont le mouvement violent les fait monter en pointe, que ces abscés sont presque en orgasme, page 165.
Abstinence, ou retranchement de nourriture convient dans les maladies causées par le défaut de transpiration. Sentiment des meilleurs Auteurs sur ce sujet, 32.
Abstinence. Si elle peut suppléer à l’évacuation que produit la saignée, 29.
Acides. Si les Médecins doivent combattre les acides ? 9. & suiv.
Acide épaissit & coagule le sang, 123.
Adresse. Sentiment d’un Auteur sur l’adresse necessaire au Medecin, 9. & suiv.
Apoplexie. Remarque de pratique sur ce sujet, 22.


B.

Buveurs d’eau. Leur caractere, 248, 250.
Bile. Qu’elle rentre des intestins dans le sang, 40.
Contrarieté d’un Auteur sur ce sujet, ibid.
Boire. S’il faut empêcher les hydropiques de boire ? 268. & suiv.


C.

Chymie. Si la Chymie qu’on enseigne en Medecine est une science pernicieuse, 270.
Circulation du sang. Combien de fois elle se fait toute entière dans l’espace d’une heure, 51.
Comment la circulation s’est pû entretenir en certaines personnes, dont le cœur estoit si fort endommagé, comme on l’a découvert après leur mort, que le cœur ne pouvoit faire autre chose que pousser le sang jusqu’à l’embouchure de l’artere pulmonaire, & de l’aorte, 100. & suiv.
Histoire sur ce sujet, de laquelle on a esté témoin, 101.
Que le sang auroit eu plus de peine à circuler, si le corps avoit toûjours esté debout, 111.
Circulation expliquée par la maniere dont le cœur pousse le sang, 104.
Clepsydre. Comparaison du corps humain à une Clepsydre, 266.
Cœur. Perd de sa force dans la fièvre, 18, 19, & suiv..
En certaines occasions, plus le cœur est excité à se mouvoir & plus la mort est proche, 19.
Contractions fréquentes du cœur, ce qu’elles produisent, 20, 21.
Ses dilatations forcées, d’où elles viennent, ibid.
Combien le cœur reçoit de sang à chaque fois qu’il s’ouvre, 52.
Que, selon un Auteur, le cœur par lui seul peut soutenir l’effort de trois mille livres & plus, 89.
Reflexions sur ce sujet, ibid.
Comparaison du cœur à la Machine de Marly, 94. & suiv.
Si la force du cœur, dont les mouvemens sont secondez par ceux mesme des vaisseaux dans lesquels le sang est poussé, peut estre comparée à celle d’une Machine qui pousse l’eau dans des tuyaux qui n’ont point d’action ? 96 & suiv.
Que les vaisseaux dans lesquels le cœur pousse le sang, sont autant de cœurs subrogez, qui poussent eux-mesme le sang après l’avoir receu, 98, 99 & suiv.
Si le cœur a besoin d’une extrême force pour pousser le sang ? ibid.
Si en soûtenant que le cœur surmonte une resistance énorme pour pousser le sang, ce n’est pas se contredire de soûtenir que le sang qui sort du cœur doit retourner au cœur par la seule force du contrepoids, sans qu’il soit besoin d’autres secours ? 109.
Que le cœur a plus de force qu’il ne lui en faut pour faire circuler le sang pendant la santé, 109.
Crudité d’humeurs. Aphorismes d’Hippocrate qui semblent prouver que, selon ce grand homme, il faut purger dans l’orgasme, nonobstant la crudité des humeurs, 139.


D.

Diaphoretiques. Leur usage dans les fiévres, 206.
Diuretiques. S’ils agissent lentement ou promptement ? 121. 122.


E.

Eau. Son usage dans les maladies, 241.
Si on remplit d’eau un estomach, ou des intestins bien liez par les deux bouts, l’eau s’échapera par leurs pores, 44.
Raison de cette expérience, 46.
Eloge de l’eau, 232.
Son usage dans la vieillesse, 235.
Moyens de corriger la fadeur de l’eau pour suppléer au vin, 237.
Si l’eau pure est plus dessechante que mêlée avec un peu de vin ? 240.
Si elle est plus propre à reparer la substance nourriciere ? 242.
Si l’eau est bilieuse, 245. & 249.
Eaux Minerales. D’où vient qu’elles sortent quelquefois par les urines, presqu’aussi-tost qu’on les a bûes ? 53.
Emetique donné pour exciter la sueur, 133.
Evacuans. Que la méthode de traiter les fiévres par les évacuans, est celle d’Hippocrate, 110.
Sur quoy cette methode est fondée, ibid.
Sentiment d’un Auteur moderne sur ce sujet, 211 & 212.
Evacuation par les selles & par les urines, plus abondante en Hyver qu’en Esté, 27.
S’il est vrai qu’on ne doive mettre aucune difference entre l’évacuation qui se fait du superflu des alimens par la voye des selles, & l’évacuation que les crises ou les purgatifs procurent par la mesme voye ? 35.
S’il est vrai que l’évacuation journaliere par les selles, n’aille pas au-delà de quatre onces, 217.
Excremens des intestins ; que leur séjour, selon un certain Auteur, n’en sçauroit estre dangereux, 157, 158.
Exercice. Ses effets, 257.


C.

Fades. Eloge du fade par un Auteur moderne, 253 & 256.
Reflexions sur ce sujet, 254. & suiv.
Fermentation du sang, 261, 265.
Feu de fumier, 119.
Fievre quotidienne, comment on la doit traiter ? 205.
Fievres tierces, quartes, &c. Comment on les doit traiter ? 203.
Fievres doubles tierces, comment on les doit traiter par rapport à la purgation ? 205.
Fievres qui regnent sur la Mediterranée, & la maniere dont on s’y prend pour les guérir, 127. & suiv.
Fluides. Mouvement des fluides, 258.
Force du cœur. Si elle augmente dans la fievre ? 18.
Forces des malades. S’il est vrai qu’un malade n’ait pas plus besoin de force & de sang qu’un homme endormi ? 131.
Privilege de la maladie sur ce sujet, ibid. & suiv.
Estat des forces des malades, par rapport au peu de sucs nourriciers qui se produit en eux, 14.
Fougue des humeurs : Ce qu’il faut entendre par là, selon un Auteur, 151.
S’il est vrai qu’Hippocrate n’entende point la fougue des humeurs par le mot d’orgasme, 151. & suiv. 159. 160. & suiv.


G.

Geometrie pitoyable, reprochée à un Auteur, 90. & 105.
Grenouilles : Pensée d’un Auteur moderne sur la generation des grenouilles dans le corps humain, 229.


H.

Humeurs contenuës dans le sang. Si elles ne different que par le plus ou le moins d’affinage qu’elles ont reçu dans les divers diametres des vaisseaux ? 260.


I.

Impossibilité. Que selon un certain Auteur, il y en a de deux sortes en Medecine, 55.
Inanition des vaisseaux. Qu’Hippocrate n’a entendu par là que le vuide qui survient aux vaisseaux, par le retranchement de la nourriture, 30. & 31.
Intestins. S’il est vrai que les impuretez contenuës dans les intestins ne puissent rien communiquer au sang ? 43.
S’il est vrai qu’elles ne soient pas si mal saines, que leur séjour en puisse estre dangereux, 41.
De quel usage est la longueur des intestins, 42.
Matieres contenuës dans les intestins ; d’où vient qu’elles sortent quelquefois aussi dures que des noyaux ? 44.
S’il est vrai que ce qui n’est pas plus subtil que l’air, & que l’esprit de vin puisse passer à travers les intestins ? Explication d’un Auteur sur ce sujet, 116.
Justesse Geometrique d’un autre Auteur, 107.


L.

Lait : le lait d’une nourrice est purgatif, quand elle a pris quelque medicament purgatif, 37.
Le lait de chevre est purgatif, quand la chevre a mangé du concombre sauvage, ibid.
Comment il se peut porter en si peu de temps une si grande abondance de lait dans les mammelles ? 53.
Lavemens, se rendent quelquefois par les urines, 43. & 44.
Que certains malades sont nourris par des lavemens, 45.
Liquides : Comment les alimens liquides peuvent se répandre si promptement par tout le corps, & fortifier quelquefois en un instant toutes les parties, 52.


M.

Maladies ; Methode de guerir toutes les maladies, enseignée par un Auteur moderne, 274.
Mammelles. Hippocrate dit des mammelles pleines de lait, qu’elles sont en orgasme, 163.
Masse du sang. Si elle doit croître à proportion que la transpiration diminue ? 27.
Medecine ; Etude de la Medecine considerablement abregée, 68, 275, 276. & suiv.


O.

Orgasme. Ce que c’est, selon Hippocrate, 138.
Orgasme rare : Quel sens on peut donner à cette maxime d’Hippocrate, que l’orgasme arrive rarement, 140, 141. & suiv. jusqu’à la page 150.
Sentiment des Praticiens & des meilleurs Auteurs sur la signification de ce mot, 160. & suiv.
Deux étymologies du mot d’orgasme, 160.
Ce mot examiné selon le Grec ὀργᾷν, 162. & suiv.
Examiné selon le mot Latin turgere, 166. & suiv.
Si le mot d’orgasme se doit prendre pour la coction de l’humeur ? 169. & suiv.
Sentiment des plus grands Praticiens sur ce sujet, 169, 170, &c.
Orgasme ; le sens de ce mot, 184. & suiv.
Pour quelles raisons Hippocrate peut avoir dit que l’orgasme estoit rare ? 188. & 189.
Orgasme rare en Grece, & journalier en France, selon quelques Auteurs. Leurs raisons là-dessus, 188, 189. & suiv.


P.

Pertes de sang. Si les hydropisies & les autres maux qui les suivent en sont les effets ? 78.
Raisons qui semblent prouver que les grandes pertes de sang pourroient bien estre la cause des maux qui les suivent, 84.
Pertes de sang. D’où vient que ceux qui dans le cours d’une fievre ont perdu beaucoup de sang, ne manquent gueres, quand ils commencent à guerir, de faire des déjections pleines d’eau & de cruditez ? 85.
Pertes de sang ne peuvent se faire sans une grande dissipation d’esprits, ibid. 265.
Conséquence de ce principe, ibid. 265.
Reflexions sur la pensée d’un Auteur, qui dit, que s’il arrive des hydropisies & d’autres maladies aprés les pertes de sang, il faut moins s’en prendre au manque de sang, qu’à sa mauvaise qualité, 87.
Pouls. D’où vient que dans la fievre, le pouls bat plus frequemment. Explication sur ce sujet, où l’on fait voir que le pouls trop prompt vient de ce que la circulation du sang n’est pas assez libre, 18, 19. & suiv.
Pouls, comment il baisse sans diminuer de sa promptitude, 23.
Precipitans ; Que les medicamens qui precipitent les humeurs, doivent estre regardez comme purgatifs, 200.
Ptisanne : Conseil d’Hippocrate, de boire une goutte de vin après la ptisanne, 241.
Purgatif : Qu’il s’insinuë dans le sang, & en sépare les impuretez, comme certaines drogues jettées dans le vin trouble en séparent la lie, 139.
Purgatif n’agit que par accident sur les matieres grossieres du bas-ventre, 36.
Purgatifs. Qu’ils entraînent du fond mesme de la masse du sang les impuretez du corps, 36.
Qu’ils s’introduisent dans le sang, & que c’est là principalement qu’ils exercent leur action, 36. & 37.
Effets des purgatifs, & leur usage, 114, 115.
Combien les purgatifs sont efficaces dans les fievres, 209.
Purgation. S’il est vrai que l’avantage de la saignée au-dessus de la purgation, soit de n’évacuer que les mauvaises humeurs ? 11. & 12.
S’il est vrai que la purgation ne soit pas un secours fort utile dans la Medecine, 33.
Pourquoy Hippocrate conseille de purger au commencement des maladies, 112.
Pourquoi la pluspart des Auteurs, & Riviere entre autres, recommandent de hâter la purgation dans les maladies aiguës, 142.
Explication de l’Aphorisme 22. de la première section sur la purgation dans la crudité de l’humeur, 143. & suiv. & page 152. 153.
S’il est vrai qu’on ne doive point purger lorsque les humeurs sont pesle mesle dans le sang, 154. & suiv.
Quelles raisons, selon un Auteur moderne, on doit se proposer quand on purge dans le commencement d’une maladie, 191. & suiv.
S’il est vrai que le veritable usage du purgatif ne soit point de purger les humeurs, mais seulement d’ébranler les parties, 195.
Purgation après l’accez des fievres, 202.
Methode des Praticiens sur ce sujet,
Commencement des maladies, selon Hippocrate, est plus propre à la purgation que le déclin, 202.
De l’occasion de purger au commencement des maladies aiguës, 137.
Raisons des Praticiens pour purger dans l’orgasme, 138.
Que la methode d’Hippocrate estoit de purger au commencement des maladies aiguës, 140. & 144.
Preuves de ce fait, 140. & suiv. jusqu’à la page 148.


Q.

Quintilien. Sentiment de Quintilien sur les ménagemens avec lesquels on doit juger des grands Auteurs, 197. & 198.
Quinquina ; En quel temps de la fievre les Praticiens donnent le Quinquina, 204.
Qu’on ne doit point donner le Quinquina sans avoir purgé, 204. & suiv.
Que selon un Auteur moderne, le Quinquina n’évacue jamais rien par les selles, 213.


R.

Ressort. Sentiment des Physiciens sur ce qui contribuë au ressort en general, 49.


S.

Saignée : L’un des plus grands secours de la Medecine, 7. & 8.
Si la saignée évacuë indifféremment le bon & le mauvais sang ? 12. & 15.
S’il est vrai que pour abondante que soit la saignée, elle ne puisse diminuer les forces ? 13.
Raisons pourquoi les Medecins prudens ont pour maxime que lorsqu’on est obligé de faire plusieurs saignées au commencement d’une fievre pour faciliter le cours du sang, il faut extrêmement prendre garde d’exceder, 24.
Si la saignée est le seul remede aux maladies qui viennent du défaut de la transpiration, 25.
D’où vient que dans les occasions où la saignée quoique nécessaire, se peut néanmoins remettre ; les bons Praticiens prennent le parti de la differer, lorsqu’ils soupçonnent trop d’impuretez dans les premieres voyes, 44. & 45.
S’il est vrai qu’à force de saigner on puisse tarir la source de toutes les maladies ? 68.
Que selon un certain Auteur, on ne sçauroit trop saigner, 71.
L’usage de la saignée dans les maladies vermineuses, 227.
Salive. Evacuation de la salive, plus grande en Hiver qu’en Esté, 27.
Sang. Si l’on peut perdre jusqu’à 80. livres de sang sans mourir ? 16.
Bizarre pensée d’un Auteur sur ce sujet, ibid.
Sang ou trop épais ou trop acre augmente les battemens du pouls, 19, 20. & suiv.
Rien ne pullule tant que le sang, 28.
Inconvénient qui naît de là, si après la saignée on ne retranche ce qui peut fournir une nouvelle matiere au sang, 29.
Si le sang des regles peut, selon un certain Auteur, rentrer dans les vaisseaux après en estre sorti ? 48.
Qu’il faut une certaine quantité de sang pour changer en sang le suc des alimens, 84.
Consequence de ce principe, ibid.
Si c’est la couleur rouge qui fait le sang ? 219. & 220.
Que selon un Auteur moderne, le sang n’a aucun mouvement intestin, ni de fermentation, 258.
Sentiment d’un Auteur moderne sur les substances qui composent le sang, 267.
Sels ; S’il y a des sels dans le sang ? 261, 262. & suiv.
Sommeil : De quel usage est la situation horisontale que fait prendre le sommeil, 111.
Souphres du sang, 264, 265.
Specifiques vermifuges qu’un Auteur moderne reproche à un autre d’avoir, 224.
Sucs croupissans déposez dans les intestins par le sang, 119.
Sudorifiques ; Mauvais effets qu’un Auteur leur attribuë, & sur quelles raisons, 135.
Sueur ; S’il est vrai qu’on ne puisse faire suer ceux en qui la substance du foye ou de la ratte est schirreuse ? 54.
S’il est vrai que la sueur soit contraire à la transpiration ? 125.
Sanctorius. Son sentiment sur la transpiration & la sueur, ibid.
Syphon. la grande artere & la veine cave comparées à un syphon, 107.


T.

Thé, son usage, 245.
Theriaque. Si à cause de l’agaric qui y entre, on peut dire qu’elle est purgative ? 193.
Si les Anciens ont eu dessein de la rendre telle ? 199. & suiv.
Thermopoles des siecles passez, 237. & suiv.
Transpiration. S’il est vrai que l’humeur qui cesse de transpirer, reste toute entiere dans le sang, & qu’elle ne s’évacuë par aucune voye, 26, 27. & suiv.
Turgere ; Le sens de ce mot, 184. & suiv.


V.

Veines ; Hippocrate appelle des veines remplies d’un sang fougueux, qu’elles ont peine à contenir, des veines en orgasme, 163.
Vermine de la Medecine, 221.
Petite Verole. Pourquoi Hippocrate n’en a point remarqué dans son pays, 189.
Veronique. De l’usage de cette plante, 244.
Vessie. Si on charge d’une grosse pierre une vessie remplie d’air, l’air y restera ; mais si on la plonge dans l’eau, ainsi chargée, il en sortira, 47.
Raison de cette effet, ibid.
Vin ; propriété du vin & de l’eau, 251.
Si le vin convient mieux que l’eau aux vieillards, 242.
Eloges qu’on fait du vin, 243.
Ulcere. Hippocrate en parlant d’un ulcere, dit que cet ulcere est comme en orgasme, 152, 165. & 183.
Vomitif ; L’usage du vomitif dans les fievres. Voyez ce qui est dit du traitement des Fievres. 205.
Urine ; Evacuation par les urines, 122.