Imprimerie l’Union (p. 24-25).


LES PARENTS


Les rapports d’un mari avec sa femme sont toujours empreints de profonde et respectueuse tendresse, de douce cordialité, de constantes prévenances. Il se souvient qu’il l’a choisie pour compagne et non pour esclave ; qu’il est son protecteur et son soutien, qu’il est tenu de lui rendre la vie agréable et facile, autant qu’il est en son pouvoir.

La femme, de son côté, témoigne de la délicatesse de ses sentiments envers son mari, en l’entourant d’égards, de prévenances et d’attentions. Elle s’applique à tenir sa maison de telle sorte, qu’il s’y plaise mieux que partout ailleurs ; qu’il y trouve toujours les enfants bien lavés et proprement vêtus ; des repas bien apprêtés. Que l’atmosphère calme et reposante du foyer lui fasse oublier le traças des affaires, les durs labeurs du travail, et allège ses lourds soucis de chef de famille nombreuse. Qu’il se sente bien chez lui, qu’il puisse mettre son bonheur et sa joie à se trouver au milieu des siens.

Jamais de contestations entre mari et femme, surtout en présence des enfants et des domestiques.

Pas de critiques de la femme envers son époux, du mari envers son épouse. L’harmonie, la belle entente sont avec le bon exemple, ce qui contribue le plus à la bonne éducation des familles.

L’autorité des parents doit être ferme, tempérée de douceur, de bienveillance, de bonté. « Autorité tendre, de sorte que, tout en les aimant, en les respectant, les enfants soient à l’aise avec eux »[1]. Rien de plus pénible qu’une pauvre femme qui craint son mari, des enfants qui ont peur de leur père !!

Pères et mères veillent avec soin à ce que leurs enfants observent entre eux les règles de la politesse et du savoir-vivre. La famille, c’est le monde en petit ; on s’y prépare pour les luttes et les combats de la vie. C’est là, que se façonnent les âmes, que se forment les caractères.

  1. Mgr Th. G. R.