Paix japonaise/II
I
La paix japonaise de l’Extrême-Orient, plus précisément la japonisation de la Chine, comment les Japonais entendent-ils l’assurer ? Par l’éducation. Le Japon, en effet, ne peut traiter la Chine comme il traite la Corée ; il ne peut lui imposer son protectorat politique, financier, militaire, en effrayant le Souverain avec ses gendarmes. Dans cette Chine énorme dont les puissances occidentales ne se désintéressent pas, l’influence doit s’insinuer lentement, doucement. C’est une propagande par l’éducation qui convient en Chine plus qu’en aucun autre pays.
Le prestige du Japon en Asie orientale tient à la réussite d’un programme d’éducation. En moins de cinquante ans il a su prendre de la science européenne ce qui donne la force, tout en sauvegardant son ancienne civilisation qui, presque entièrement, Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/78 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/79 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/80 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/81 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/82 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/83 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/84 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/85 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/86 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/87 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/88 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/89 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/90 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/91 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/92 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/93 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/94 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/95 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/96 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/97 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/98 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/99 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/100 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/101 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/102 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/103 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/104 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/105 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/106 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/107 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/108 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/109 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/110 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/111 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/112 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/113 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/114 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/115 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/116 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/117 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/118 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/119 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/120 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/121 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/122 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/123 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/124 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/125 meront contrepoids à la pesée européenne. Et puis, ils ne renonceront jamais à leur mission. Ils ont l’ambition et la rancune tenaces. Tout est raisonné chez eux : c’est la tête qui mène. Ils ont un orgueil intellectuel qui ne cède pas. À l’école, à l’université, leur jeunesse continuera d’apprendre à croire avec enthousiasme à l’Idée nationale. Et tant que la Chine sera agitée et menacée, le Japon pourra attendre le moment, qui sûrement viendra, de reprendre l’exécution de son grand projet de « Paix japonaise » dans l’Extrême-Orient.