Armand Colin (p. 103-152).

CHAPITRE III
JAPONAIS ET AMÉRICAINS

Race jaune contre race blanche, barbares contre civilisés, païens contre chrétiens ! voilà des mots et des craintes d’Europe qui n’ont point eu de prise sur l’opinion américaine : presque unanimement, elle a témoigné ses sympathies aux Japonais contre les Russes avant et pendant la guerre ; et c’est sur son initiative et beaucoup sous son influence que la paix fut conclue.

Après plusieurs siècles de relations par mer et plus de cinquante ans de rapports continus, l’Europe continentale et l’Extrême-Orient s’ignorent presque ou se détestent : depuis que le Turc a coupé les anciennes routes de commerce entre Byzance et la Chine, une route de terre a manqué pour que, d’Europe en Asie et réciproquement, les races et les idées se mêlent. Sur le continent américain, au contraire, dès les origines historiques, on peut suivre continûment les effets d’une attraction vers notre Extrême-Orient. Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/128 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/129 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/130 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/131 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/132 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/133 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/134 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/135 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/136 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/137 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/138 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/139 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/140 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/141 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/142 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/143 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/144 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/145 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/146 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/147 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/148 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/149 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/150 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/151 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/152 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/153 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/154 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/155 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/156 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/157 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/158 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/159 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/160 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/161 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/162 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/163 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/164 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/165 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/166 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/167 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/168 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/169 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/170 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/171 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/172 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/173 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/174 Page:Aubert - Paix japonaise, 1906.djvu/175 épisodes de cette affaire : refus au Syndicat franco-belge de faire valoir son droit d’option, départ de Mr. Harriman pour le Japon, vente de la ligne à la Chine par le Syndicat américain, un synchronisme curieux existe.