Page:Variétés Tome VII.djvu/71

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Reproches du capitaine Guillery1 faits aux Carabins, Picoreurs et Pillards de l’armée de Messieurs les Princes.
À Paris, de l’imprimerie d’Anthoine du Brueil, entre le pont Saint-Michel et la rue de la Harpe, à l’Estoille couronnée.
M.DC.XV. In-8.

Ha ! mes frères, vous deshonorez l’Estat. Est-ce ainsi qu’on se comporte à la guerre, où tout d’un coup le vallet veut estre maistre, où le pigeon veut voller avant qu’avoir des aisles, où l’escolier veut sortir de l’escolle avant que d’avoir rendu les actes et les preuves de sa profession ?

Du temps que Guillery j’estois, on me voyoit mar-


1. V. sur ce chef de bandes une pièce de notre t. 1er. Celle-ci contient quelques faits nouveaux sur lui et sur les bandits qui pilloient à son exemple et renchérissoient même sur ses ravages. On peut voir, au sujet de ces picoreurs du parti des princes, notre t. 5, p. 215, et le t. 6, p. 324, note 2.