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ouvriers de Rome ; mort de Garibaldi ; rapport officiel sur les résultats obtenus en Italie par Lemmi au bout d’un an ; circulaire confidentielle de Lemmi aux délégués secrets du Souverain Directoire Exécutif, traçant le programme des conférences anticléricales populaires. — Résultats obtenus en France : conquêtes de la secte dans le domaine de la législation ; excitations du Convent maçonnique de 1893 ; vœu déposé à ce convent, où sont indiquées très carrément les mesures qu’un gouvernement impie doit prendre pour réaliser la suppression absolue des congrégations religieuses ; circulaire de la loge la Clémente Amitié, préparant les voies aux nouvelles lois scélérates que Satan veut faire voter dans notre pays. — Propagande souterraine faite dans les pays où domine le protestantisme, particulièrement par les Odd-Fellows. Résumé de l’histoire de l’ordre satanique des Odd-Fellows (ou drôles de corps) ; Moïse Holbrook et son disciple Longfellow ; seconde classe d’initiés ; rapide extension des Odd-Fellows dans tous les pays de l’Europe ; ils s’appliquent surtout à agir sur les protestants et à les exciter contre la papauté ; organes des principaux groupes de l’Ordre. — Trois fédérations suprêmes dirigent les sociétés secrètes dans l’œuvre infernale de la déchristianisation des peuples : la San-ho-hoeï, l’Ordre des Odd-Fellows, et le Palladisme. — L’œuvre des Lemmi et consorts a contre elle, en Italie, quelques hommes indépendants, tels que Felice Cavalotti et le député d’extrême-gauche Imbriani. 
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Chap. XXXII. — La Maçonnerie Féminine (Loges Androgynes).
M. Léo Taxil et M. De la Rive ont déjà fait la lumière sur bien des points de ce sujet ; ce qu’il reste à faire après eux. — Nombreuses équivoques intentionnellement créées par la secte pour dépister l’opinion : distinction entre les vraies sœurs maçonnes initiés au Rite d’Adoption et les pseudo-sœurs, qui ne sont que le paravent destiné à cacher les vraies sœurs. Les cinq degrés du Rite d’Adoption. — À quoi servent les vraies sœurs maçonnes ? On peut le deviner à la lecture d’un discours prononcé à Paris par le F∴ orateur de la loge Thalie, après l’initiation de quelques dames au grade d’Apprentie. Véritable sens de ce discours. — Comment des adeptes pourvus de n’importe quel grade de la maçonnerie ordinaire peuvent être de bonne foi en niant l’existence des ateliers androgynes. — Comment se fondent et se recrutent les ateliers androgynes. Discrétion forcée des véritables sœurs maçonnes ; leur recrutement. Rôle des maçonnes de simple étiquette. Procédé de recrutement des frères pour les loges androgynes, mis en pratique depuis 1846. — Extrait du Manuel général de Maçonnerie du F∴ Teissier, consacré aux grades du Rite d’Adoption. — À quels signes un peut deviner quelles sont les loges masculines ayant une annexe féminine. — Troisième espèce de sœurs maçonnes, destinées à donner par leur notoriété, leurs talents, ou leur situation dans le monde un certain lustre à la catégorie des pseudo-sœurs : Mlle Maria Deraismes ; Mme Augusta Holmès, et son Ode triomphale pour le centenaire de 1789, résumant en termes à peine voilés toute la doctrine maçonnique. — Les amazones du diable. 
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Chap. XXXIII. — Les Juifs dans la Franc-Maçonnerie.
Introduction officielle des Juifs dans la secte en 1782 : le juif cabaliste Martinez Pasqualis ; sa vie et ses doctrines ; sa méthode théurgique et magique révélée par un de ses disciples et initiés, l’apostat Fournié ; action de Martinez dans la franc-maçonnerie ; ses prétentions au rôle de maître souverain et de grand-pontife lui aliènent jusqu’à ses propres adeptes ; sa propagande maçonnique à Paris et sa disparition mystérieuse. — Saint-Martin ; rôle des loges martinistes au convent de Wilhemsbad, où elles donnent la main à l’Illuminisme de Weishaupt. — L’émancipation politique et civile des Juifs est l’œuvre de la franc-maçonnerie, — Mirabeau, continuateur de Moïse Mendelssohn et de Dohm : ses relations avec la célèbre juive de Berlin, Henriette Herz, — Prudents et généreux projets de Louis XVI touchant l’émancipation du peuple juif. Cette émancipation est brusquement opérée par la Révolution ; intrigues, pressions maçonniques, escamotage du vote de la Constituante. — Résultats funestes de l’émancipation révolutionnaire et maçonnique des Juifs, reconnus par leurs propres historiens. — Les Juifs et la révolution de 1830. Louis Bœrne et Henri Heine. La révolution de 1848, et l’influence de plus en plus croissante de la maçonnerie juive. — Rôle des Juifs dans la secte : le Rite Écossais fondé en réalité par des Juifs. Stéphen Morin, Isaac Long. Loges juives avant et après la révolution. Influence prépondérante des frères Juifs du Piémont dans les sociétés secrètes en 1806 et dans les années suivantes. Fondation du rite de Misraïm par les trois Bédarride ; histoire de ce rite. — Accroissement de l’influence juive dans les loges maçonniques, alarmant les maçons eux-mêmes. Opinion des Juifs sur le rôle qu’ils jouent dans la secte ; épreuves en usage dans leurs loges. Leurs récriminations hautaines contre les loges qui s’obstinent à ne pas les admettre dans leur sein. — Un type contemporain du vrai maçon juif Alexandre Weil. — Fédération secrète des loges juives. Les fils de l’Alliance ou Bnaï-Bérith, aux États-Unis. Armand Lévy, intermédiaire entre la juiverie maçonnique et le chef du Palladisme. Concordat servant de base à l’organisation actuelle de la fédération maçonnique juive, avec le Souverain Conseil Patriarcal à Hambourg, sous la sauvegarde du pouvoir suprême de Charleston. Curieuses révélations sur les loges israélites secrètes et l’organisation des triangles de la Suisse, 500.000 maçons juifs fédérés clandestinement à côté des loges officielles. — Formalités sataniques qui accompagnent l’entrée d’un visiteur au temple de Melchisédech. 
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Chap. XXXIV. — L’Anarchie et ses dessous.
Comment l’auteur s’est trouvé entravé dans son enquête sur l’action de la haute-maçonnerie au sein des sociétés secrètes révolutionnaires. Cette enquête se poursuivra quand même. — Véritables ancêtres des groupes anarchistes, terroristes, nihilistes, etc. Diderot ; Babeuf ; Proudhon. — Bakounine et l’Internationale. Le Credo des collectivistes. Congrès révolutionnaire de Bâle en 1869. Statuts secrets du comité central des Frères Internationaux. Programme de l’école anarchiste rédigé par Bakounine et le F∴ Élisée Reclus. Lutte entre Karl Marx et Bakounine, aboutissant au triomphe du système de l’anarchie terroriste. Enseignements secrets de Bakounine. — Liste des cinquante-trois journaux anarchistes, s’imprimant en 1891. — Résumé de la doctrine de l’anarchisme : œuvres de destruction déja accomplies. Attentats contre les personnes en Allemagne, en Espagne, en Italie, Congrès anarchiste de Fribourg en 1878, de Marseille en 1879. Attentats des nihilistes en Russie : Hartmann ; la maçonnerie le soustrait au châtiment ; lettres de Félix Pyat et de Garibaldi à ce sujet, — Le socialisme révolutionnaire des fénians en Irlande, Charles Bradlaugh, plus sataniste qu’athée. L’agitateur Parnell, — Tableau chronologique de la propagande et des attentats anarchiques de 1882 à 1894, La haute-maçonnerie protège et fomente l’anarchisme. Élisée Reclus en Belgique, et l’Université anarchiste de Bruxelles. Ravachol, Paolo Lega, Vaillant, Émile Henry, Caserio, — Analogies frappantes entre les procédés de la secte anarchiste et ceux des mazziniens et des palladistes. — Quelques femmes anarchistes : Mme Ivanec, autrichienne la moscovite Vera Zassoulitch ; les dames russes à Paris. Engins et colporteurs anarchistes. L’Indicateur Anarchiste et Kropotkine. Les Réchauffeurs anarchistes, Les compagnonnes anarchistes : Mme Labouret, Louise Quitrine. Les grands coupables. 
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