Nailous émenn ilphô bey-ré :
Gennaïth soutpernel-mounflâth,
Sacramenn !
El-coltamir neyl plouson-grazzinoul-lah ;
Baremnistod el Gennaïth-Menngog,
Gennaïth !
Bel-alza marein-er,
Soun pale ormour-eln ;
El-Menngog azà !
Gennaïth-Menngog !
Or, cette poésie infernale a parfaitement un sens complet, et M. Le Chartier l’a traduite et en a envoyé la traduction, mot par mot, à M. De la Rive et à moi. C’est de l’hébreu cabalistique. Mais je déclare ne pouvoir donner cette traduction ; c’est à faire rougir un turco.
Dans cette obscénité mystico-luciférienne, tout se suit, et il n’est pas besoin d’intervertir les mots ; mais il faut les lire avec d’autres coupures que celles de Pike et une autre ponctuation.
Les voici rétablis, comme ils doivent être ; c’est tout ce que je puis indiquer, par respect pour mes lecteurs :
Menn Gog, com !… Flegs !… El aram ounir.
Menn Gog, onn kippour, semeti or ;
Bar kein rath !
El genn aïth, sacr âmenn, fours illâh gonn ;
Mar nitoub os ; tel hra mir, souly orem ;
Fran koll mar !
Naïlous émenn, ilphô beyré ;
Genn aîth. Sout per nel moun flâth,
Sucr âmenn !
El rolt amir ; neyl plous om : Grazzin oullah :
Baren nist od ; El genn aïth : menn Gog,
Genn aïth !
Bel alzâ ; marei ner ;
Soun palem ; or mour eln.
El, menn Gog, alzà !
Genn aïth, menn Gog !
Dans la religion catholique, il y a des exorcismes ; les palladistes ont aussi les leurs. J’ai donné (tome 1er, page 125) le plus usité : « Au nom de Moloch, qui te combat et te repousse, éloigne-toi d’ici, Raphaël, etc. »
Il faut également compter les conjurations des éléments (page 84), avec les oraisons qui les suivent, pour se rendre propices les esprits appartenant aux milices de Lucifer.