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NOTICE

tion, je l’ai rarement modifiée d’une façon significative[1].

Il existe en français une excellente traduction du Phèdre par É. Chambry (avec d’autres dialogues, Classiques Garnier, 1919) et aussi par Mario Meunier (Payot, 1922). J’ai souvent utilisé avec grand profit une traduction allemande anonyme, suivie de notes (Leipzig, 1846). Sans parler de celles qui font partie de collections complètes des Œuvres de Platon, il y a en anglais, en allemand (celle d’O. Apelt notamment), d’autres traductions du Phèdre, mais je n’ai pu les avoir à ma disposition.

En terminant cette Notice, il m’est très agréable de témoigner ma profonde gratitude à mon collègue M. Louis Méridier pour l’amical dévouement avec lequel il a accepté de reviser tout mon travail. Celui-ci doit beaucoup à sa compétence, à la sûre précision de ses remarques, à son attention minutieuse. Il y subsiste encore assurément bien des imperfections : c’est qu’il ne pouvait tout redresser et aussi, j’en conviens, que je n’ai pas toujours suffisamment cédé à ses avis.


    et l’idée d’assimilation, exprimée par les mots καὶ εἰκασμένη qui manquent en effet dans l’Oxy. 1017, est tout à fait hors de propos ; si d’autre part à 248 c 3 et 249 c 3 on a le singulier θεῷ, c’est qu’il s’agit du cortège d’un dieu déterminé.

  1. 236 c 2, point en haut après ὥσπερ αἱ Βάκχαι, cf. p. précéd. n. 2 ; 253 a 6 je mets, comme Schanz, la virgule devant εἶ et non après ce mot, cf. p. xcix n. 1 ; 269 b 2 je supprime la virgule après σύ, cf. p. 78, n. 2 ; 276 d 4 je lis un point au lieu d’une virgule après μετιόντι parce que, dans ce qui suit, on ne peut disjoindre l’opposition du plaisir en question à d’autres plaisirs qui sont sans délicatesse.