(de l’adj. שַֽׁאֲנָן), רַֽעֲנַן ê. verdoyant (de l’adj. רַֽעֲנָן) ; passif אֻמְלַל se flétrir. Le hiṯpa̦ʿlẹl n’est guère représenté que par le fréquent הִשְׁתַֽחֲוָה adorer, se prosterner (de שׁחה § 79 t).
c 3) La forme pilpẹl, avec répétition de la 1re et de la dernière consonne, se trouve dans les verbes ע״ו où elle est proprement un pilpẹl, et dans les verbes ע״ע où elle est proprement un piʿpẹʿ. Dans plusieurs cas il est difficile de décider entre ces deux classes de verbes. Le passif est pulpa̦l et le réfléchi hiṯpa̦lpẹl. Exemples : גִּלְגֵּל faire rouler et הִתְגַּלְגֵּל se précipiter en roulant (de גלל) ; טִלְטֵל lancer (de טול) ; le fréquent כִּלְכֵּל entretenir qn, passif כָּלְכַּל (probt de כיל) ; הִתְמַהְמַהּ hésiter (racine ?).
d 4) La forme très rare peʿa̦lʿa̦l se trouve dans סְחַרְחַר palpiter Ps 38, 11 (harmonie imitative) ; passif חֳמַרְמַר ê. en effervescence Lam 1, 20 ; 2, 11 ; devenir rouge (autre racine ; Job 16, 16).
e 5) On trouve de plus certaines formes isolées qui sont probablement dénominatives, p. ex. תְּתַֽחֲרֶה tu t’échauffes, disputes Jér 12, 5 est dénominatif d’un תַּֽחֲרָה* qui se trouve dans Ben Sira 31, 29 ; 40, 5 ; תִּרְגַּ֫לְתִּי j’ai guidé les pas Os 11, 3.
f La forme du néo-hébreu niṯpa̦ʿʿẹl, pour le réfléchi de l’intensif, forme hybride avec le נ du nifal ajouté au hitpael, se trouverait dans Éz 23, 48 וְנִוַּסְּרוּ (pour וְנִתְוַסְּרוּ ?) et elles se laisseront corriger (mais on peut vocaliser en nifal וְנֽוֹסְרוּ) et dans Dt 21, 8 וְנִכַּפֵּר (pour וְנִתְכַּפֵּר ?) et il sera expié (mais probablement fautif pour וִיכֻפַּר).
Les verbes quadrilittères sont très peu nombreux. On a, à l’analogie du piel : le type תְּרְגֵּם* traduire, יְתַרְגֵּם*, מְתַרְגֵּם*, passif מְתֻרְגָּם, p. ex. יְכַרְסְמֶ֫נָּה il la dévore Ps 80, 14 ; מְכֻרְבָּל revêtu 1 Ch 15, 27 ; — à l’analogie du hifil : הִשְׂמְאִיל* aller à gauche, יַשְׂמְאִיל et (avec syncope de א) inf. הַשְׂמִאל*, הַשְׂמִיל ; מַשְׂמִאל (cf. § 54 d).
(Paradigme 3).
a Le pronom personnel objet du verbe, qui serait à l’accusatif en latin, peut s’exprimer de deux façons. Tantôt on emploie la particule אֵת appelée exposant de l’accusatif (nota accusativi) laquelle prend les