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APPENDICE

N’était ni plus religieuse ni plus royaliste que bien d’autres provinces frontières

J’ai déjà cité le mot remarquable de M. le capitaine Galleran. — Genoude, Voyage en Vendée, 1821 : « Les paysans disent : Sous le règne de M. Henri (de Larochejaquelein). » — Ils appelaient patauds ceux des leurs qui étaient républicains. Pour dire le bon français, ils disaient le parler noblat. — Les prêtres avaient peu de propriétés dans la Vendée ; toutes les forêts nationales, dit La Bretonnière (p. 6), proviennent du comte d’Artois ou des émigrés ; une seule, de cent hectares, appartenait au clergé.


13 — page 29Dans les montagnes d’Auvergne

L’hiver, ils vivent dans l’étable, et se lèvent à huit ou neuf heures. (Legrand d’Aussy, p. 283.) Voy. divers détails de mœurs, dans les Mémoires de M. le comte de Montlosier, 1er vol. — Consulter aussi l’élégant tableau du Puy-de-Dôme par M. Duché ; les curieuses Recherches de M. Gonod sur les antiquités de l’Auvergne : Delarbre, etc.


14 — page 31Le Rouergue

C’est, je crois, le premier pays de France qui ait payé au roi (Louis VII) un droit pour qu’il y fît cesser les guerres privées. Voy. le Glossaire de Laurière, t. I, p. 164, au mot Commun de paix, et la Décrétale d’Alexandre III sur le premier canon du concile de Clermont, publié par Marca. — Sur le Rouergue, voyez Peuchet et Chanlaire, Statistique de l’Aveyron, et surtout l’estimable ouvrage de M. Monteil.


15 — page 34Dans les Landes les troupeaux de moutons noirs, etc.

Millin, t. IV, p. 347. — On trouve aussi beaucoup de moutons noirs dans le Roussillon (Voy. Young, t. II, p. 59) et en Bretagne. Cette couleur n’est pas rare dans les taureaux de la Camargue.

Vous les rencontrez montant des plaines, etc…

Arthur Young, t. III, p. 83. — En Provence, l’émigration des moutons est presque aussi grande qu’en Espagne. De la Crau aux montagnes de Gap et de Barcelonnette, il en passe un million, par troupeaux de dix mille à quarante mille. La route est de vingt à trente jours. (Darluc, Hist. nat. de Provence, 1782, p. 303, 329.) — Statistique de la Lozère, par M. Jerphanion, préfet de ce département, an X, p. 31 : « Les moutons quittent les basses Cévennes et les plaines du Languedoc vers la fin de floréal, et arrivent sur les