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Metzger - Les doctrines chimiques en France du début du XVII à la fin du XVIII siècle, 1923.djvu/19
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CHAPITRE PREMIER
La théorie chimique, telle qu’elle s’enseignait au
xvii
e
siècle
A. Généralités
. — Notre esprit ne peut d’un coup d’œil dominer l’histoire de la chimie. — Raisons de cette impossibilité. — Hétérogénéité d’origine dans les données. — Hétérogénéité des buts poursuivis par les différents savants. — Formation de l’unité de la chimie d’après
Boerhave
. — Fusion de deux ordres de recherches. — Médecine universelle, transmutation des métaux en or qui paraissent alors analogues. — Diffusion de la chimie ainsi constituée au début du
xvii
e
siècle. — Liberté de la discussion due à l’effondrement des traditions. — Caractère individuel de chaque théorie présentée par chaque auteur comme un tout isolé. Caractère spécifique de l’époque. Simplification à outrance des données. — Déroulement logique des conclusions sans hésitation ni apport nouveau. — Caractère humain de ces théories. — Croyance à l’homogénéité de la science et du monde. — Aboutissant de tout cela. — Succès de la philosophie mécanique et corpusculaire de
Lémery
.
B.
Admiration du public pour
Lémery
. — Son éloge par
Fontenelle
. — Pour préciser si cet enthousiasme est justifié il faut connaître les ouvrages des prédécesseurs. — Ces ouvrages généraux ou spéciaux ne seront examinés qu’en fonction de la science qui en découle. — Les cours de chimie ne se ressemblent guère. — Aucun d’eux n’a ce caractère qui le faisait