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arrêté préfectoral du 27 avril 1814, la rue qui nous occupe, reprit son premier nom. — Une ordonnance royale du 22 août 1840, a maintenu la moindre largeur de 8 m. 50 c. Les propriétés riveraines sont alignées. — Égout. — Conduite d’eau. — Éclairage au gaz (compe Anglaise).

Valois-Saint-Honoré (rue de).

Commence à la rue de Montpensier, nos 1 et 2 ; finit à la rue Saint-Honoré, nos 247 et 249. Le dernier impair est 9 ; le dernier pair, 10. Sa longueur est de 80 m.1er arrondissement, quartier des Tuileries.

Cette rue a été ouverte sur l’emplacement de l’hôpital royal des Quinze-Vingts, en vertu des lettres-patentes du 16 décembre 1779, registrées au parlement le 31 du même mois. Elle reçut le nom de Valois (voyez l’article précédent). Sa largeur fut fixée à 7 m. Par arrêté de l’administration centrale du département des la Seine, en date du 12 thermidor an VI, elle prit la dénomination de rue Batave, en mémoire de la fondation de la république Batave (la Hollande). — Une décision ministérielle du 3 messidor an IX, signée Chaptal, a maintenu la largeur primitive. En 1814, elle a repris le nom de rue de Valois (voyez rue de Beaujolais-Saint-Honoré). — Conduite d’eau entre les rues des Quinze-Vingts et de Montpensier. — Éclairage au gaz (compe Anglaise).

Val Sainte-Catherine (rue du).

Commence à la rue Saint-Antoine, nos 127 et 129 ; finit aux rues Neuve-Sainte-Catherine, no 1, et de l’Écharpe, no 1. Le dernier impair est 23 ; le dernier pair, 18. Sa longueur est de 217 m.8e arrondissement, quartier du Marais.

Des titres de 1505 constatent l’existence de cette voie publique sous le nom de rue de l’Égout-Sainte-Catherine. Les comtes d’Angoulême y possédaient alors un hôtel. François 1er étant parvenu à la couronne, le réunit au palais des Tournelles.

« Louis, etc… Sur ce qui nous a été représenté par les prévôt des marchands et échevins de notre bonne ville de Paris, que la rue Saint-Louis, l’une des plus belles de la capitale, manque de communication directe dans la rue Saint-Antoine, parce que le canal voûté qui passe dessous, a son embouchure dans la rue de l’Égout, et que le ponceau qui subsiste dans cette même rue occupe une grande partie de sa largeur dont le surplus est garni de marches, en telle sorte que les chevaux ne peuvent y passer et que les gens de pied risquent de tomber et de se blesser, ce qui est fréquemment arrivé… Que la dite rue de l’Égout dont la largeur n’est que de quinze à seize pieds au plus, est destinée à former suite et communication à la rue Saint-Louis qui a 46 pieds, etc… À ces causes, etc… Article 1er. La d. rue de l’Égout-Saint-Paul sera élargie de 8 pieds dans toute son étendue, de manière qu’elle ait par la suite 24 pieds de large, etc… Signé Louis. (Extrait des lettres-patentes du 14 mai 1777). — Cette amélioration fut exécutée peu de temps après. — Une décision ministérielle du 3 ventôse an X, signée Chaptal, fixa la largeur de cette rue à 10 m. En vertu d’une ordonnance royale du 10 mars 1836, cette dimension a été portée à 13 m. Conformément à une décision ministérielle du 17 août 1839, cette voie publique a pris le nom de rue du Val-Sainte-Catherine, qui rappelle l’ancien établissement religieux dont nous avons parlé à l’article du marché Sainte-Catherine. — Propriété no 1, retranch. 2 m. 60 c. à 2 m. 85 c. ; 3, alignée ; du second no 3 à 15, alignées ; 17, ret. réduit 80 c. ; 19, ret. réduit 40 c. ; 21, 23, alignées ; constructions depuis la rue Saint-Antoine jusqu’au no 2, ret. réduit 5 m. 20 c. ; 2, ret. 3 m. ; de 4 à la fin, ret. 4 m. à 5 m. 10 c. — Égout. — Conduite d’eau entre la rue Jarente et la borne-fontaine. — Éclairage au gaz (compe Parisienne).

Vanneau (rue).

Commence à la rue de Varenne, nos 25 et 27 ; finit à la rue de Babylone, nos 20 et 22. Le dernier impair est 33 ; le dernier pair, 38. Sa longueur est de 358 m.10e arrondissement, quartier Saint-Thomas-d’Aquin.

En 1826, M. Rougevin, architecte, était propriétaire des hôtels de Montebello et de Chimay. Il conçut le projet d’ouvrir sur leur emplacement, une rue de 12 m. de largeur. Une ordonnance royale du 19 juin 1826 porte ce qui suit : « Article 1er. Le sieur Rougevin est autorisé à ouvrir sur les terrains qui lui appartiennent entre les rues de Varenne et de Babylone, à Paris, une nouvelle rue de douze mètres de largeur conformément au plan no 2, ci-joint. — Art. 2e. Cette autorisation est accordée à la charge par l’impétrant : 1o de fournir sans indemnité le terrain nécessaire à la nouvelle rue ; 2o de supporter les frais du premier établissement de pavage et d’éclairage ; 3o d’établir de chaque côté de la rue des trottoirs en pierre dure dont les dimensions seront déterminées par l’administration, etc. » — Ce percement fut immédiatement exécuté et reçut la dénomination de rue Mademoiselle, en raison de sa proximité de l’hôtel de Mademoiselle Louise-Eugénie, princesse Adélaïde d’Orléans. Cette propriété, située rue de Varenne, no 23, avait appartenu à M. de Matignon et au prince de Monaco. — En vertu d’une décision ministérielle du 6 octobre 1830, cette voie publique a pris le nom de rue Vanneau, en mémoire du jeune élève de l’école Polytechnique, tué le 29 juillet précédent, en commandant l’attaque de la caserne de Babylone occupée par les Suisses. Les propriétés riveraines sont alignées. — Égout. — Conduite d’eau.

Vannerie (rue de la).

Commence à la place de l’Hôtel-de-Ville, no 17, et la rue Jean-de-l’Épine, no 1 ; finit aux rues de la Planche-Mibray, no 18, et des Arcis, no 2. Le dernier impair est 49 ; le dernier pair, 50. Sa longueur est de 146 m.7e arrondissement, quartier des Arcis.

Cette rue était complètement bâtie vers 1150. Dans