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mais sans dénomination. Sa forme est circulaire. — Une ordonnance royale du 27 janvier 1837 a déterminé l’alignement de cette voie publique par une parallèle au centre des arbres des contr’allées et à 4 m. de distance. Les constructions situées entre la barrière d’Italie et le boulevart des Gobelins sont seules soumises à retranchement. — Éclairage au gaz (compe Parisienne).

Italiens (boulevart des).

Commence aux rues de Richelieu, no 113, et Grange-Batelière, no 1 ; finit aux rues Louis-le-Grand, no 32, et de la Chaussée-d’Antin, no 2. Le dernier impair est 29 ; le dernier pair, 28. Sa longueur est de 425 m. — 2e arrondissement ; les numéros impairs sont du quartier Feydeau ; les numéros pairs dépendent du quartier de la Chaussée-d’Antin.

Il a été formé en vertu des lettres-patentes du mois de juillet 1676. Il doit sa dénomination au théâtre des Italiens, occupé aujourd’hui par les artistes de l’Opéra-Comique. — Une ordonnance royale du 16 avril 1831 a déterminé l’alignement de ce boulevart, dont la largeur est fixée à 35 m. Les constructions riveraines ne sont pas soumises à retranchement. La largeur de la chaussée est de 19 m. 50 c. — Égout du côté de la rue Louis-le-Grand. — Conduite d’eau. — Éclairage au gaz (compe Anglaise).

Italiens (place des).

Située au-devant du théâtre de l’Opéra-Comique. Le dernier numéro est 3 bis. — 2e arrondissement, quartier Feydeau.

Des lettres-patentes, données à Marly le 14 octobre 1780 et registrées au parlement le 24 du même mois, autorisèrent la compagnie Reboul de Villeneuve à faire construire, sur l’emplacement de l’hôtel de Choiseul, une salle de spectacle pour la Comédie-Italienne, et à former au-devant une place de 400 toises de superficie. Ces lettres-patentes reçurent immédiatement leur exécution. Cette voie publique devrait porter le nom de place de l’Opéra-Comique, les artistes de ce théâtre ayant remplacé les acteurs italiens. — Égout. — Conduite d’eau. — Éclairage au gaz (compe Anglaise).

Italiens (théâtre des).

Situé entre les rues Dalayrac et Marsollier. — 2e arrondissement, quartier Feydeau.

Une ordonnance royale du 8 octobre 1826 porte : « Article 1er. La nouvelle salle du théâtre royal de l’Opéra-Comique sera placée dans l’axe de la rue Ventadour, à 40 m. environ de la rue Neuve-des-Petits-Champs, et sera isolée au-devant par une place d’environ 18 m. de largeur ; à droite, derrière et à gauche, par des rues larges environ, les deux premières de 12 m. et la dernière de 11 m., le tout conformément au plan ci-annexé. — Art. 2e. La délibération prise par le conseil municipal de notre bonne ville de Paris, à l’effet de contribuer pour une somme de 500 000 fr., aux dépenses des abords de la nouvelle salle, est approuvée. — Art. 3. Les plans définitifs de la construction de la nouvelle salle seront communiqués à notre ministre de l’intérieur pour être adoptés par lui en tout ce qui peut intéresser la sûreté et la salubrité publiques, etc. »

En vertu de cette ordonnance on a ouvert les rues Dalayrac, Marsollier, Méhul et Monsigny. — La nouvelle salle fut construite sur les dessins de MM. Huvé et Guerchy, architectes. Les acteurs de l’Opéra-Comique y restèrent jusqu’au mois de septembre 1832, puis allèrent occuper le théâtre de la place de la Bourse. En 1833, la salle Ventadour portait le titre de Théâtre-Nautique. La nouvelle entreprise eut peu de succès. Cet édifice remarquable ne servit plus qu’à des bals publics ou à de grandes réunions. Après l’incendie de la salle Favart, les artistes italiens y donnèrent des représentations. M. Anténor Joly obtint un privilège qui lui permettait de jouer le drame, l’opéra de genre, la comédie, etc. Après quelques changements intérieurs, la salle fut ouverte de nouveau, le 8 novembre 1838, sous le nom de Théâtre de la Renaissance. L’habile direction de M. Anténor Joly lutta vainement contre la mauvaise fortune. Son théâtre fut fermé en 1840. En 1841, une nouvelle tentative eut lieu et n’obtint aucun succès. Enfin au mois d’octobre de la même année, les artistes Italiens sont venus s’installer définitivement dans cette salle qui contient 1 700 personnes. — Prix des places en 1844 : stalles d’orchestre et de balcon, 1eres loges, 2mes loges de face et rez-de-chaussée de face, 10 fr. ; rez-de-chaussée et 2mes de côté, 7 fr. 50 c. ; 3mes loges de face, 6 fr. ; 3mes loges de côté, 5 fr. ; 4mes loges et parterre, 4 fr.

Ivry (barrière d’).

Située à l’extrémité des rues d’Austerlitz et de l’Hôpital-Général.

Cette barrière qui était autrefois située sur le boulevart de l’Hôpital, a été construite à l’endroit où nous la voyons aujourd’hui, lorsque le village d’Austerlitz a été réuni à la ville de Paris. Elle n’est décorée d’aucune construction monumentale. (Voir l’article de la Grande rue d’Austerlitz.)

Ivry (chemin de ronde de la barrière d’).

Commence à la barrière d’Ivry et à la rue de l’Hôpital-Général ; finit à la barrière d’Italie et à la place de la barrière d’Italie. Pas de numéro. Sa longueur est de 362 m. — 12e arrondissement, quartier Saint-Marcel.

Il a été formé, vers 1818, sur une partie du village d’Austerlitz. Les propriétés particulières sont alignées. (Voyez Grande rue d’Austerlitz.)

Ivry (place de la barrière d’).

Pas de numéro. — 12e arrondissement, quartier Saint-Marcel.

Une décision ministérielle du 18 octobre 1822 a pres-